J’irai plonger mon cœur
Dans la mare aux espérances.
Au dessus de la colline
Fertile
Surplombant le vide musicien
Le linge blanc s’étalera
Sur l’herbe vif-argent.
A portée de main
Une lavandière frotte sa vie
De mousse
Tape de son battoir
La peau tannée du monde.
Le cœur attendri
Tressaille
Au chant des cigales
Et dans l’eau blanchie
Du lavoir aux souvenirs.