J’emprunterai la voie des sables.
En roue libre
frôlant le sol tiède,
je coagule mes centres.
Dénouant les paumes
de mes mains,
je contemple le monde :
misérable-miracle !
et qui s’approche éberlué
du rocher millénaire.
De ses yeux tristes,
le regard épouvanté
des sacrifiés
roule dans le flot
d’une lame définitive.
Déversement de rage et hurlement,
Humanité.