T'aime astrale

Pourritures astrales qui hachent nos étoiles,
Attardées au désordre qu'elles habitent parfois,
Superbes d'attractions et de vermines lustrées...

Pollutions assassines de la voie lactée,
Croupissant misérables au soleil rougeoyant,
Symbole de galaxie balancée au zénith...

Fourmillants désespoirs de chaque vie dressée,
Farfouillant les espoirs de toute vie pressée,
Obole d'un miracle qui tarde à se passer...

Quitte ou double aux miroirs insensés,
Façonnant les étoiles d'une flèche malaisée,
Et le rire pigeonnant entre deux satellites,
Frissonnant les nuages au tendre de la nuit...

Qui peut dire, feu de nuit, si elle luira pourtant,
Au creux du coeur chagrin de celui qui élève
Son regard insoumis à l'infini des astres,
Cette étoile certaine filant quelque bonheur...

Cathecrit, 25 octobre 2007

J'ai le sentiment que tu en es au stade de "l'expulsion purificatrice" et ça paye!

Les vers 8, 9 et 11 me semblent plus faibles.

Margo.

oui, elle luira, c'est sûr, malgré tout !

Merci à vous 2 !

Je trouve que c'est bien écrit d'autant plus que j'ai tendance à associer les étoiles, l'espace au romantisme. Du coup, je trouve les images intéressantes et assez saisissantes
"Symbole de galaxie balancée au zénith" et j'aime aussi "tes miroirs insensés"

Ravie que ça te plaise, c'est mon plus grand plaisir !
Ah... On m'a fait remarquer que c'est un sonnet à l'envers, je n'avais pas fais exprès, mais effectivement, c'est marrant ! Serais-je Madame Jourdain ?

les mots qui me viennent c'est : expression purgatoire, mais s'il y a de la force d'expression, j'ai eu du mal à entrer dans le texte...bon, on peut pas toujours vibrer à l'unisson!

Rien que pour les deux derniers vers j'aime particulièrement le regard insoumis.
Il me gêne cependant un peu que tu commences par "pourriture."