Pâturages de peurs
je voudrais rester dans le présent
durer en moi
sans bluff
nous descendons des sommets enneigés
en ligne continue sur des pâturages d’inquiétude
ce temps n’est plus le notre
ni le leur
sais-tu femme
arrachée du sommeil
arbitrairement
inscrite en vie
qui cherches-tu
en guise de détail insignifiant du tableau
depuis longtemps la lumière a bu des ombres
tu pars avec effort regardant derrière toi
à présent personne ne te cédera plus la place
oct 07