A présent.

Déchirer de ses dents
Cette croûte terrestre

Mordre la peau tannée
Du silence des jours

S'asseoir

Dans la faîcheur
D'une prairie d'eau pure
Les yeux remplis de larmes...

Boire, encore, la rosée

Sentir l'herbe rouler
Dans le tourbillon clair
Du jour

Sortir

Marcher sur ses pleurs

Tuer

Le temps

Traverser de son souffle
La rivière de l'oubli
Et puis...

Rire

Encore

J'aime beaucoup l'idée de se libérer grâce à la nature. C'est le style de poésie qui me parle. Merci pour cette petite parenthèse !

J'aurais pu l'écrire
j'aurais dû l'écrire
j'aurais aimé l'écrire !

Une simplicité universelle... et une telle vérité. Que veux-tu dire de plus ?

Simplement sortir et regarder autour de soi... Une invitation à la vie, simplement...

je l'ai vu
je l'ai lu
je l'ai bu

(s'il te plaît, Filo, raye les mentions inutiles!)

une valse, légère comme l'éclat de rire final, et pourtant si profonde!
merci Margo
Mick

oh c'est beau! merci

Fracas

J’ai encore les fesses toutes mouillées de les avoir posées dans ta prairie.

Et j’ai franchi le gué sans me déchausser.

L’été nous séchera alors rions de nos marches champêtres. Et n’oublions pas la guide-nature, à la fin du parcours. Une petite pièce ou une petite fleur ?



Sauge

D'une simplicité essentiellement belle, se fondre au renouveau et revivre.

Merci

Amicalement
Cécile

PS : une petite coquille à corriger : "Dans la fRaîcheur"