A la porte du Temps
Se traînent mes saisons
De feu et d’amertume.
Perdues, mes mains,
Tambourinent
Sur l’azur
Et ces paumes décousues...
Verser le parfum d’oranges en partage, si tu veux.
Ouvrir la porte des soupirs
Fondre dans l’aube plénière
Pour le bal inattendu de marguerites endimanchées
Hé hé hé !
Nous retrouverons la roue miraculeuse
Celle qui se rit de Tout !
J’irai cueillir des ciels de lune aux pieds des arbres-nains
Pour couvrir ta maison de mousse et de baisers
Vois :
J’ai effacé le gris du jour !
Déchiré la robe des mondes !
Retrouvé mon trésor de sable !
Viens.
Dormons un peu, à présent.