Régression

REGRESSION

Reflux de cascade

domestication des estrans

la mémoire glisse
sans sursis négociable
sur les galets ténébreux
des redondances illusoires

dichotomie boréale

une ombre vorace se faufile
sur les steppes asservies
que les vigoureux nomades ont fuies
pour se cloîtrer sous les dogmes
du requiem lugubre du goulot pantomime

simultanément
les murailles s'épaississent
en se disséquant
dans des obscurantismes globalisés
les sarcasmes devenant
l'essence de leurs mortiers

pourtant
là-bas
derrière les crassiers
un rasta égaré
sur un môle déclassé
tente encore de danser
sous la pleine lune voilée..

L'estran n'est pas domestiquable
Et ce n'est pas négociable...

Tant qu'il reste un rasta pour danser...

Je ne suis pas fan du style général de ce texte. Trop d'adjectifs, de mots pragmatiques ou techniques...
En revanche, la dernière strophe sauve le tout !

ne sois pas fan!
j'suis fatigué!
j'en marre de ce jeu!
désormais je snipe en solo! le fond plus la forme!
toutes les trois secondes un enfant meurt de faim!
merde!

MDR! T'en fais donc pas, Jim, je ne parlais que du style.
Au niveau du fond, je te suis acquis la plupart du temps et tu le sais !

je m'en fais pas...
j'ai un peu pété les plombs.
je suis en train de corriger un de mes livres avant édition et je me rends compte que j'ai écrit et fait n'importe quoi et ça m'oblige à tout remettre en question.
accepte mes excuses!
bises