Brouillard fuligineux suintant de mes blessures,
Opacifiant l’ombre diaphane
De mes éclipses de silence
Et des vides que j’enrubanne
En chapelets d’invraisemblance
Sur les rêves huileux de vieilles déchirures,
Il a neigé des diamants noirs !
Vacarme crépitant de peines harmoniques,
Mélodie de cris accordés
Lacérant le bruit de l’absence
En un requiem étouffé
Où s’échouent des reflets d’errance,
Hurle sans dissonance aux larmes aphasiques
Que s’éloignent les vierges noires !
Caresse incandescente en mes chairs déchirées,
Brûlant mes nuits artificielles,
Consomption de désir suprême,
Ardez moi tristes étincelles.
Cendres carmin sur ma peau blême,
Des flammes pourpre sang qui lèchent mes poignets
Ne restent que des larmes noires !