J’ai fini ma route, le sais-tu ?
Evaporée dans le flux bouillonnant des mémoires
Me suis assise, ici, au pied du volcan d’airain.
De là, se promène le regard circulaire
Et s’ouvrent les paumes à la venue du jour.
Si tu passes ton chemin au delà de la rivière
Prend place, un instant, sous le cercle d’étoiles
Où les pierres du sentier recueillent les chagrins.
Et ton Enfance s’ébrouera comme un petit cheval
Dans les poussières diaphanes de ma maison de sel.