De mon enfance massacrée
j’ai fabriqué des voiles de nacre
pour m’y cacher le jour
et colmater ce qu’Il…
Et puis sans bruit
par mes sentiers de ruines
j’ai déposé les roses pales
de mon ventre assiégé
dans le couloir secret
d’un jardin d’azur
pour ne pas mourir, tu sais.
A l’heure où je recueille, enfin,
l’Enfant, dans la nuit qui me déchire
je voulais te le dire.