Ecoper l'océan de ses peines
......à perpétuité......
creuser l'argile décharné du futur
......souffle haché d'immatures dérobades......
jusqu'à planter bien droit
......dans ses yeux tu vois couler ta propre défaite......
les barreaux sans lutte de sa prison d'absence
......l'odeur oxydée râclant les recoins de ton crâne......
reculer pour juger de l'effet général
......tu bascules au néant de mornes chutes......
bel ouvrage
......en vérité, tu lacères ta mémoire aux rebords épointés d'anciennes illusions......
et tomber en saccades brassées dans l'oubli des lendemains qui chantent
......ce cri qui cisaille l'orée d'une conscience censurée......
les bouches chuchotantes de souvenirs sucrés
......ce cri sans voix, c'est le tien ? ou un silence de trop......
émergent de l'obscur miroir aux replis concentriques
......aveugle, aveugle......
insidieuses conseillères distillant le sirop du passé
.....se noyer......
dérisoires