C'est comme c'est.

C'est,
Comme ces arbres graciles et noirs
Comme ces oiseaux rouges à plumes d'or
Comme ces histoires cent fois contées.
Il y a oui, les oiseaux de couleur,
Oui les signes et les traces,
Et les mots qui s'unissant nous laissent à entendre

La voix du silence.

C'est, comme un fil tissant les jours de peine,
Les jours de gloire, les jours de peu d'amour.
Nous, sommes rivés aux heures.
Les lignes de nos ombres nous submergent.
Nous n'avons pas de navire.
Nous n'avons pas nos noms.
C'est, comme si l'histoire avait eu lieu.

Après rectification!

C'est une impression, ou tu nous a gardé les plus jolis textes pour l'ouverture du Cercle ?
En tous les cas, je te trouve super inspirée en ce moment : que du beau, et un enchainement de poèmes plus réussis les uns que les autres.
Un léger bémol : je trouve un peu "trop" la ligne en majuscules. J'aurais trouvé par exemple plus subtil (donc mieux adapté à la subtilité margotienne) de mettre la phrase en valeur en laissant une ligne vide en haut et en bas, en l'entourant de vide pour exprimer ce silence.
Sinon, j'aime, mais là je me répète.

Hello darkness, my old friend,
I’ve come to talk with you again,
Because a vision softly creeping,
Left it’s seeds while I was sleeping,
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence

Margo sait bercer aussi bien que cela, je le lui ai déjà dit, d'ailleurs.
Un nouveau merci
Mick

C'est,
Comme ces arbres graciles et noirs
Comme ces oiseaux rouges à plumes d'or
Comme ces histoires cent fois contées.
Il y a oui, les oiseaux de couleur,
Oui les signes et les traces,
Et les mots qui s'unissant nous laissent à entendre

LA VOIX DU SILENCE.

C'est, comme un fil tissant les jours de peine,
Les jours de gloire, les jours de peu d'amour.
Nous, sommes rivés aux heures.
Les lignes de nos ombres nous submergent.
Nous n'avons pas de navire.
Nous n'avons pas nos noms.
C'est, comme si l'histoire avait eu lieu.

Comme ça, Constance?
Celui-là, je l'avais posté sur OR au début et comme je l'aime bien...
Sinon oui, ce nouveau lieu m'inspire. Pourvu que ça dure!

Merci Mick... Who are-you?

Heu, ben non margo... ce sont les majuscules qui me gênent en fait, donc je pensais plutôt :

"Et les mots qui s'unissant nous laissent à entendre

La voix du silence

C'est comme un fil tissant les jours de peine..."

Woula.
Bisous tip-ex.