Je t’aime d’amour comme on couvre un enfant de fleurs rosées à faire danser les oiseaux à la porte de ton âme.
Mais je n’attends rien, mon voyage a trouvé sa source.
Bien sûr, les jours viendront encore à parcourir les sentiers précaires de mes anciennes blessures puis, la plaine s’étendra comme un sourire.
Peut-être n’es-tu qu’un rivage le long duquel ma barque roule doucement bercée par le flot dansant ?
Mais qu’importe.
J’apprends à aimer, aujourd’hui, et l’homme et l’arbre, et la petite abeille vrombissant dans sa course de pollen comme le sang dans mes veines rouge parfum qui s’amuse à me chanter un conte de jadis : celui de l’aujourd’hui retrouvé.