Je suis le travesti au regard d’océan.
Je m’approche en riant de l’Homme et, subrepticement lui vole une étincelle de songes et m’envole, dans un pays où tout me parle.
J’y construis des palais sur des ruines et les arbres, grands, de mes parcs, s’y reposent au chant léger de ma lyre.
Puis, je bois le filtre d’amour préparé par les nains ludiques de mes forêts de pain d’épices.
Le songe dure…
Je me rêve femme, je me rêve amoureuse, je me rêve soumise et pleurant dans le sillage de : l’Homme.
Quand la force de Vie succombe enfin au lourd fardeau qui m’étouffe, je brise le miroir glacé de mes fantasmagories et me redresse,
car je suis l’Homme, vois-tu ?