Pardonne à ma peine, trop lourde et cette vague terrible déferlante de mon âme brûlée.
Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma maison rangée, meubles dépoussiérés.
Les vieux tableaux ont été décrochés des murs par les douces mains tièdes et maternelles des marées tranquilles.
Je repose dans mon lit de fougères.
Mes yeux ont effacé les traces anciennes et les visages superposés se sont enfouis dans la terre où poussent les arbres nouveaux.
Pardonne à ma peine et reçoit, aujourd’hui, le présent d’amitié, en réconciliation terre et ciel.