Ouvrir la porte de ta peau
Par le souffle des mots
Ourlés d’or
Où les amandes atomiques
Minuscules balancelles
A froisser le rideau d’étain
Se muent en reines vertueuses
Un soupir s’insinue dans ton corps
Et du centre
S’érige le palais d’amiante
Rutilant
Je te porte ainsi aux limites
Des falaises plongeant
Dans l’océan barbare
De tes plages.
Ton souffle se délivre au dessus du givre
Chaleur des signes en sarabandes
En toi qui s’abandonnent
Souffle
Mer d’huile aux rives parallèles
Exactement.