De tes regardamours, tu guettes mon désir
Mes falancarès sont dans ta toiturasoi.
Et sur ta plagearide, emperlée, ô plaisir !
Je dépose un baiser brûlant et j'aperçois
Tes picrosés dressés... Ta dentelle se tend
Quand je mords tendrement ton doux murmuratoire.
Dans le mien, ton soupir d'imminence j'entends.
Ma lèvre est écarlate et, sur ta croquambouche
Satinée, elle court vers ta foçadélice.
Et nos tournefolis, du bout jusqu'à la souche,
Entremêlent leurs sucs voluptueux. Je glisse
Au flaconabézet, en mordillant sa peau.
Tu frémis et gémis et sous ta boscaline,
J'entends des battements qui n'auront de repos
Que lorsque je t'aurai honorée. Ô divine
Musique de l'amour ! Je sens ton amitouche
Serrer ma nudité. Frémissement ravi !
Puis d'un falancarès avide et point farouche,
Je parcours la douceur de ton blanc grouillavi…
Son océanilet veut mon piquassenteur...
Il y vient, soupirant, puis à ta toisonnette.
Des musclappas ouverts ton discret demandeur
Invite ses secrets à l’amoureuse fête.
J'entrerai. Mais avant, de ton matripalet
Je voudrais honorer de ma tournefoli,
L'orée, et que bientôt nous deux puissions aller
Jusqu'au ixième ciel de notre ciel de lit !
Mon amitouche émue empoigne ton amour;
Ton antre me reçoit. Ma frondaison fleurit
Du délice servi par ton avrasecour...
Après, tes enlassiers m'accueillent, extasié,
Goûtent à mon bonheur, les miens à ta moiteur.
Sur ton repozafron, je m'endors, rassasié
D'amour, tu t'assoupis sur ma forêt de cœur.
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