J’ai posé sur la table de marbre
entre les veinures qui passent
et s’effacent
lentement
inexorablement
les rectangles piochés dans l’arbre
de ma vie…
Double-UN pour mon père
Double-DEUX pour ma mère
le Double-QUATRE d’une sœur
le CINQ-et-SIX d’une brisure au coeur
contre un arbre dérisoire…
De double-trois dans mon histoire
il n’y eut point de retiré
Mais si le double sept existait
un fils en aurait hérité…
Puis deux double CINQ j’ai tiré
L’un s’est perdu dans les ramures
je garde l’autre en mes veinures…
Dans la pioche, là-haut,
il ne reste plus, qu’un seul domino
Dès aujourd’hui je révèle
son secret de polichinelle
avant de le poser d’une main
sur les veinures passées
effacées
du marbre de demain…
SIX/RIEN…
Veux-tu bien
tout de même
jouer avec moi
toi
que j’aime ?
gepetto (pour aujourd'hui...
)