Tu colles à mes basques :
gluant tintamarre au soliloque
rempli de fiel ?
Tu traînes : savate ;
mascarade de mes abominations lubriques!
Tu fais ton cirque ?
Et je te regarde,
un œil rivé sur le cadran intérieur
et l’autre ouvert,
en avant de tes devantures de pacotilles
qui clinquent et clic et cloc !
« Il est long le chemin de délivrance, petite … »
Et je tape !
Je tape dans le ballon bouffi de l’orgueil !
Allez !
Je te vois mascarade :
grimace scandaleuse et vile !
Mais, je ne suis plus du jeu.
Lâche ; lâche-moi !
Traîne –savate !
Rituel inique de la peur !
Je suis le capitaine de mon navire
au cœur de la tempête des songes
et j’avance !
J’avancerai !
Cette fois,
tu n’auras pas le dernier mot :
vieux clown !