Quant à moi, je ne cherche rien d’autre que la plage apaisée.
Oui, la source d’oubli dans sa robe de bure : méli-mélo baroque aux rondeurs aériennes.
Et je rejette d’un mouvement de reins, l’enfantement dans la douleur!
Je ne serai pas le voyant au cœur d’opale déchiré par la bassesse ancestrale des tributs, non!
Mon voyage vogue en aval des sources claires et fantaisies d’eau.
Je le veux.
Pour l’amour du matin qui ne saignera plus.
Pour la fleur vivante.
Je n’ai pas le goût du malheur.
Je n’ai pas le goût du fiel hideux qui déchire la pellicule nacrée des poitrines!
Je veux ma saison.
L’illustre palais de mousse que je saurai paraphraser dans le silence.
Mon parapluie de masques me porte à la fête.
J’ai du goût pour le bal d’amour.
J’aime la vie qui coule, délicieuse.
Poser ma main sur sa bouche tendrement, accueillir le silence, m’éveiller au milieu de fleurs calmes … et tendres.
Je le veux.