Par la fenêtre de la salle de bain : un tableau.
La petite maison de Pianella surveille, attentive, la méditerranée qui baille aux pieds de la forêt de châtaignés.
A gauche, le clocher de St Jean rythme le temps, bercé par le flot bucolique de la mer qui s’éveille.
En haut, dans la maison de pierres, une enfant veille.
Dans le silence inavoué des sens, l’île s’ouvre enfin à l’appel du jour.
Ainsi vois-tu ? au-delà du vide abscons que le temps a tracé, le lieu perdure dans la netteté de son enfantement.
Lieu de naissance entre ciel et mer.
Lieu de semences indomptées des cascades profondes.
Lieu des présences éternelles, à s’arracher le cœur.