.

.

Je suis sans mot.

Un petit effort tout de même : je me suis identifié à ce "toi" et c'était bien !
Bravo pour le lâchage du style, il sert parfaitement le fond.

Stupéfaite, et jalouse si si, de la facilité avec laquelle les mots les plus forts, les plus justes, coulent de toi comme un torrent. Facilité n'est peut être pas le mot, car écrire ne peut être exempt de douleur quand on parle de douleur. Mais cette prolixité dans l'excellence me laisse sans voix...
"il y a dans le frôlement de ma bouche à la
tienne la courbure légère, les noces du miel et de la soie, la
fragilité d’un papillon aux rives d’un bleuet… il y a toi…"
Si doux...

Je ne sais si je mérite tous ces compliments. Je ne perds pas de vue ne pas avoir suivi d'études littéraires, ni de formation. Je suis là mains vides, et bien moins cultivée que la plupart d'entre vous tous.

Je pose simplement mes tripes au bout des mots, sans calcul ni même ratures, comme ça vient. Tout simplement comme ça vient. C'en est même indécent...

Dire que vos commentaires me vont droit au coeur est le moins que je puisse exprimer. Je ne sais pas non plus le dire autrement. Merci à vous.

Non Romane, ça n'a rien d'indécent, tu es une artiste, c'est tout!
Quant aux études littéraires ...

Quand je parlais d'indécence, c'était plutôt la violence des mots. Tu sais, quand ils frappent fort et qu'ils peuvent déstabiliser.

Les études littéraires ; j'aurais eu peur, je pense, d'être soumise à un formatage. Et en même temps, j'aurais appris beaucoup...