J’ai soulevé d’un geste pur
le socle de plomb ancestral,
là où le corps s’était appuyé.
J’ai vu : l’océan rouge et rage
des rivières boueuses,
roulis morne et bercements ternes
et volcans des terres incarnat.
Sans masque, j’ai plongé
dans la vase rugueuse,
retrouvé l’enfant tapie
dans son coin de bruyère… la rivière, l’arbre et l’oiseau.
Bien sûr,
le mur de rage
perdure encore
« en son centre »
mais son lieu se vide
à présent,
par ma bouche de chair.
Bientôt, j’en aurai fini.
Ps: encore de l'organique, je sais, mais j'en viens à bout!