Bienvenue, dans ton palais de verre, mon âme.
Depuis toujours attendue, tu te promènes, gracile, dans les allées délicates des bois de roses et fraises nacrées qui dessinent sur les parois filiformes du royaume où le vent s’étire, ses branches millénaires.
Cours sur le tapis de brise, dévale, les sentiers florissants de ta saison et veille, mon âme, sur les grands arbres frissonnant des rosées de ton jardin, belles et pures, comme au premier jour du monde.