Surprise par ce regard vert

Les cimes des chênes
ont bercé mes pensées « obscènes »

Feuilles séchées foulées
Rage au cœur fêlé
Ame mouillée

Puis la chasse folle
éperdue, échevelée
Chercher une lanterne
dans chaque rigole
Séduire la chair
Trouver des scènes

L’égarement de mes colères
a parsemé mon chemin de repères

Rivières sombres de mon père
asséchées, recolorées,
pardonnées en clairières

Et ma parenthèse s’est renversée
dans ce face à face salé
pile au coup de canif
menaçant mon miroir

Balayé le petit goùt amer
vaincu par l’eau sucrée

Toupie de ma vie
surprise par ce regard vert

Un voyage "en eaux troubles" par le biais des sonorités et des images qui ne laisse pas indifférent, loin de là!
Continue!

J’aime le commencement prometteur, le rythme qui s’accélère
au milieu du poème pour retomber ensuite en chute de toupie. Il faut relire ton
poème deux trois fois pour apprécier la beauté cachée.
Amitiés Solweig

J'avoue que l'effet de rythme n'était ni voulu ni même repéré à la lecture. C'est que j'écris plutôt par impulsion, mes textes ne sont pas "travaillés" dans le sens où je préfère laisser plus la place au "jeté" sur la page.
Alors évidemment je suis avide des critiques des autres, n'ayant pas trop de recul.
Je suis touchée que tu y ais perçu une beauté cachée.

J'avoue avoir de prime abord été un peu gênée par le nombre d'adjectifs en -é.
Mais effectivement, en le relisant, j'y trouve un rythme personnel, haché comme un souffle précipité, et une sincérité très troublante. C'est très personnel, et je trouve intéressant et courageux de nous faire entrer dans ton monde secret.

Ton"jeté" non retravaillé: c'est peut-être ce qui explique comme une homogénéîté relative seulement. Mais, sûr que tu as quelque chose à dire, alors, la forme évoluera !
Bienvenue, je ne t'ai pas encore salué ou saluée.
Geho.