Un rapace amoureux d’une forêt « dit » vierge
S’étant posé fourbu sur les plis d’une berge
Au creux lumineux de sa chère canopée
Par la senteur de musc fut sitôt enivré.
Gagné par les remords d’une passion cupide
Voué à des amours de passage morbides
Il jette furieux dans la rivière cruelle
Les mots désabusés d’un amour virtuel.
Ô Belle pardonnez par delà mon désir
A mon âme déchue ployant sous son empire
De refuser l’hymen par trop disharmonieux
D’un rapace et d’un ange à la face des cieux.
* J'ai essayé en alexandrins. Est-ce que c'est juste?