Encore du bon ici.
J'aime particulièrement "les lieux incarnés de douleurs" et "la nuit s’effondre sur nos mots".
Toutefois, ta présentation aurait pu receler plus d'aération, de respiration, et être libérée d'éléments inutiles.
Je te soumets la présentation que j'aurais proposée à ta place :
Mes yeux se plissent
sur le lointain
Dans les lieux incarnés
de douleurs trop sucrées
Une illusion de brouillard
qui soupire et se retire
à mes tempes
battantes de désir
Une bruine délicieuse
apaise mes rêves
J’effleure une absence de chaleur
dans le feu que tu ravives
Des flammes tièdes
quand la nuit s’effondre sur nos mots
Un clapotement infime
loin des ruisseaux du bonheur