J’agrandis mon terrain de jeu.
Je reprends mes billes,
Toutes neuves luisantes.
Baignée d’amour je me promène endimanchée dans l’espace irradié de mes propriétés.
Je reçois, reine ludique, le salut de l’aigle et de l’oiseau-lyre.
Et nous rions.
L’enfant dans les bras, je presse le pas.
La rivière s’émerveille.
Je saute la haie d’honneur.
J’arpente les lieux et d’une main de maître trace un horizon nouveau.
Au loin se fait entendre, le cri rauque des hommes de cire.