J’ai vu les pores de la peau déverser leur fiel mielleux
et le visage d’une ogresse vaincue cracher sa rage.
Epouvantée, j’ai fuis.
J’ai couru effacer les cendres du cœur.
Dans la douceur des parfums de fleurs,
je me suis endormie.
Je n’ai plus rien sur la route,
plus rien à porter dans la poussière des étoiles,
plus rien.