Assise, le cul dans l’herbe fraîche,
Je compte les plumes des oiseaux-mouches
Tourbillonnant dans l’air pur du petit matin.
Au loin la mer
Sur la plage dépose
Une larme de sel.
Une main à l’endroit du cœur,
J’écoute le tic-tac indicible
De ma pendule intérieure.
Plus près s’étale,
Blanchis par un soleil d’huile,
Dans la douceur duveteuse de la prairie,
La cohorte inaltérable des rêves.