17/02/08
Nous vivrons des sommets, c’est toujours le bon temps,
Temps de vivre et d’aimer, de marcher dans le vent.
Quand ton soleil m’appelle, je quitte mes brouillards,
Portant en moi l’écume et l’éclat des grands phares.
Dans tes vertes montagnes je coule ma vallée,
Mon vertige c’est toi, je vole libérée.
En lent déshabillé je file des dentelles,
Désir de cascade, j’explose en étincelles.
Je mêle mes vagues à tes ondulations,
Danseuse souple au rythme des saisons.
Mon sel se fait doux à ta lévre altérée,
Je roule entre tes bras, prairie fertilisée.
Nos pluriels fondus écrivent un singulier
Sur les arches du pont, au miroir délié
Des eaux libres. Et nos corps ardents,
Allument les passions au creux des versants.
Lorsque tu t’en viendras au cours de ton voyage,
Longer les rocs mouillés de mes lointains rivages,
Je serais ton escale, ma frégate des hauts monts,
Et t’ouvrirais les bras aux portes d’Avallon.