Ecorces d'oubli

Corps secoué d’eau et de pierres

Course désespérée vers l’oubli

Lèvres desséchées, tempes qui martèlent

Mes larmes ne couleront pas de te voir jouir



Je n’exploserai pas de trop plein de miel en te serrant dans mes bras

Ame déchue, doigts restés sans toi

Je ne saurai pas si mes mains aimantes te manquent

Joues figées par la force ou la faiblesse de te tenir à distance



Ce choix qui n’en est pas un me coupe en deux

Mes larmes ne couleront pas de te savoir un peu heureux

Je ne te regarderai pas vivre

Mes mots d’amour restent étranglés dans ma gorge



Oubli de toi

Oubli de ce que je ne te dirai pas

Oubli de gestes que je n’aurai pas

Oubli de ton regard dans le mien

Que de désespérance ici... dans le possible qui s'enfuit en laissant ce goût de solitude profonde, de vide et d'inexistence, presque, je dirais.
Poésie-coeur-serré, l'envie d'étreindre pour apaiser...

Envie d'étreindre, oui... partagée.

Trop beau...trop triste.

"Corps secoué d’eau et de pierres"

Même pas mal!

Cela me fait encore une fois penser que les sentiments de désespoir,
de tristesse, de nostalgie etc. inspirent plus que ceux qui expriment le
contraire. Une écriture plus profonde, plus sincère, dirais-je. Mes compliments
Solweig

le véritable oubli ne vient qu'après l'acceptation du pourquoi; déjà l'écriture ouvre ce chemin parce qu'elle apporte, par l'expression du ressenti, une lumière nouvelle sur l'autre, les autres et soi.
Et puis se montre enfin par cette lumière tout ce (et ceux) qui nous reste à aimer, au point qu'une vie n'y suffit pas....

Mick