Le baiser.

Je décapsule le couvre-chef de la planète Terre.

Abasourdie, elle ouvre sa bouche au flux d’une mer d’encre.

Le Temps vaincu, s’écoule.

La prairie inondée s’éveille au chant d’un coq millénaire.

Filles de l’eau s’en vont parées des colliers d’ambre muticolores.

Une pluie de plumes tombées des nues rappelle à l’ordre anges déchus et reines des neiges.

Il fait beau.

La pluie pose sa bouche sur le front dégarni du soleil… qui rougit.

Il fait beau, même quand il pleut, mention pour le dernier vers.

Je trouve que l'étrangeté qui émane de ce poème tient dans la différence entre le début et la fin, qui pourrait même passer pour un manque d'homogénéité.
Puis je le relis, et comprends où tu as voulu en venir, je crois. C'est traité de façon subtile et originale.
Et j'aime partculièrement : "une pluie de plumes tombées des nues rappelle à l’ordre anges déchus et reines des neiges", ainsi que le dernier vers, comme Morgane.

ne pas trop chercher à comprendre, se laisser bercer par l'expression poétique et l'athmosphère si particulière...une autre façon de dire mars.

Alors...Embrasse moi ! Compliments . LOUP.

l'art de dire tant de choses en si peu de mots avec des images subtiles, oniriques, originales et fortes...C'est margo !

Un pinceau, une toile, une artiste mouillée par la pluie des
mots, ceux ci sèchent au soleil et font rougir le poème. J’aime cette montée
vers … l’insoupçonnable chute.

Cordialement Sol