Ils mangent leur propre bouche,
cousues jusqu’aux tréfonds
de la cave d’orgueil.
Ils traînent dés l’enfance,
leur progéniture
dans le bourbier du non-être.
Par fidélité ancestrale.
Quelquefois, dans leur jardin quadrillé,
tombe une parole,
dans la lumière naissante du jour.
Sans bruit.
Ils n’entendent pas.
Mais la Terre, miséricordieuse,
la reçoit.
C’est ainsi que naissent les fleurs.