Quand les tulipes cachent des épines
Au cratère d’été du cœur pastel,
Le soleil n’est que goutte d’eau chagrine,
Ses rayons coulent à l'aube du ciel.
Et si la voix dit j’accepte ton toi,
Avec larmes feintes au sourire d’hiver,
Doit-on la croire et exposer son moi
Aux armes défuntes de nos calvaires ?
douceur lisse, telle la peau de fleur,
S’ouvre, écoute le temps d’une saison ;
Puis abandonne. Silence en douleur,
Ferme les yeux vers un autre horizon.
Tolérance s’est noyée dans le tollé, rance
D’avoir humé le parfum de la faux. Se tait
Voix félonne au masque d’innocence.
Ô murs neigeux de veines encroûtées !