Il y a le silence de l’après, ce grand silence anthropophage qui ne laisse de répit qu’au rêve
Couvent les pensées embrouillées et confuses, les lèvres ravalent une parole inutile
Il est mort ! Aimerait-on s’écrier pour briser
Ce silence de l’après, ce silence de regrets incertains, d’âmes froides et nues
De corps séparés par un vertige de chairs, de regards vides de mots
D’abymes blancs éperdus de
Ce silence, ce silence de peaux épargnées par la guerre, fragiles et dévêtues
Brisés pourtant par des gestes interdits
Endeuillés et
Les rideaux retombent tels
Des draps, sur ces nudités qu’on aimerait couvrir
Qui en deviennent inconvenantes
Mais pas autant que
Ce silence qui pourtant est empli
De rêves brisés, d’espoirs factices….
Il y a le silence de l’après, ce grand silence anthropophage qui ne laisse de répit qu’au rêve
Séparés par le vertige des chairs, les regards s’évitent, les lèvres se rejettent à présent
L’instant magique est passé
Il y a le silence de l’après, ce silence de regrets incertains, d’âme froides et nues
Aux pensées encore embrouillées et confuses, aux paroles ravalées
On couvre
Les corps froids, on effectue à l’envers les gestes de la nuit, chaque chose reprend sa place
Pour ainsi dire
Car c’est surtout maintenant qu’il est mort
Quoi qu’on fasse
Après cette nuit c’est sur, l’amour est mort….