Elle vécut appuyée contre la porte de ces châteaux de ruines tu sais, contre les autres : remèdes illusoires aux remous humides suintant dans les bas-fonds de sa robe déchirée.
Elle vécut seule, dans son cachot de verre, avec le bleu alentour et son regard sur les monts circulaires, ses mains découpant des boucles d’or, à l’avenant, mais jamais la chaleur dans le creux des paumes.
Et puis, ce cri strident, éclaté dans l’espace irréel de sa maison des transparences.
Dénudée, d’un seul coup de vent, elle défriche depuis, sans merci, la page blanche de ses lignes de chair.