Il est,
dans l’espace réduit
d’une boîte à musique,
un joueur de banjo.
Fleur au fusil il pose,
sa silhouette délicate
aux vues des cœurs avides
« d’amour » et de liqueur
... spongieuse.
Prend garde,
jeune femme dormant
dans le creux duveteux
de ton château de rêves
prend garde,
au joueur de banjo
qui sait tisser la toile
dans les fils de ta chair.
Il sait « voir » en toi-même,
l’homme qu’il ne saurait « être »
il puise,
dans ton cœur « ouvert »
la matière de son souffle
et puis,
doucement t’enlace
dans le marais démoniaque
du désir… INASSOUVI.
Qui te tuera.
Alors, tu ne crieras plus.