Court-circuit.

Je racle le sol,
l’assiette,
la soude s’épanche,

A l’arrière des devantures.

Un soir d’inventaire,
j’y laisserai mes dents.

J’ai mangé le sable de mes mains,
perdu l’anneau cassé.

La mer s’est retirée dans le blanc.
Pas trop tôt !

Et j’ai profané les tombes du corps.
Ma foi…

Je m’ouvre en souplesse
aux appels d’air,

j’emploie

ce jour,

la fente duelle
à jouir,

sous l’œil bifide des diagonales.


http://margo06.bloxode.com

Un texte extrêmement bizarre... et qui me séduit complétement, par sa résonnance étrange et les images presque surréalistes qu'il génére.
Joli, je suis bluffée !

quand margo dégrafe son corps sage
pour mettre la déroute à nos la
les diapasons s'affolent au village
ah la la!

pas drôles, geho tes bucoliques frénétiques logorrhées !

d'autant que c'est pas le premier dégrafage, mais où s'arrêtera-t'elle?

jamais, j'ose espérer!

merci, Margo
Mick

J’aime beaucoup la fin de ton poème, très inspirant, Margo
….


Ca ouvre l’imagination.


Cordialement Solweig

Comme Constance, ce poème me séduit par son ton et les images surréalistes.
Le second recueil risque de faire une sérieuse concurrence au premier !