Muse

Muse

Vivre seul sans personne à qui songer,
Seul pour cette quête, je suis lourd sans mes ailes.
L'astre renaît dans l'horizon brûlé,
Ses yeux qui me scrutent sont si froids sans elle.

Cette âme solitaire qui ne pense à rien,
Ne songe qu'au déclin de sa détresse.
Obsédée par son retour incertain,
Jusqu'à en oublier toute tendresse.

Ressasse chaque souvenir éphémère,
Pense alors aux minutes infinies.
D'uniques délicieuses sensations de chair.

Recherche à nouveau dans la profonde nuit.
Trouve l'étoile qui hante tes pensées amères,
Incrustée telle une émeraude dans ta vie.

PK

Le fond est superbe ! La forme en revanche se réclame d'un sonnet à la forme prosodique un peu bancale (décompte des syllabes et rimes faibles), mais que cela ne dépare pas le plaisir que j'ai à découvrir ta poésie !
Merci et encore bienvenue !

"...Recherche à nouveau dans la profonde nuit.
Trouve l'étoile qui hante tes pensées amères,
Incrustée telle une émeraude dans ta vie..."

C'est tellement juste! Merci. Au fait, je crois bien que ta "muse" m'a inspirée...

http://margo06.bloxode.com

Ta poésie me parle.
J'ai trouvé une certaine lourdeur dans la forme : "D'uniques délicieuses sensations de chair".
Mais comme le dit Margo, c'est très juste, une vraie sensibilité qui ne peut que me toucher.
Bienvenue parmi nous !

bienvenue prof. les autres comm'd'hab ont tout dit sur la forme, mais puisque tu parles d'amour, la forme viendra.