T'appartenir

Dormir sous la tente
adolescente
en complétude des orages
sans âge

Glisser à même la pente
hors piste
enroulée des laines
des odeurs mêlées

Gambader dans l’infinitude
des débuts indéfinis
par delà le présent
blanc et silencieux

T’appartenir
dans chaque recoin
de mes fêlures

Résonner
sur la musique
des clapotis de cette vie

Perdre connaissance
adonnée aux mouvances
de ton corps chaloupé

Pleurer
en écorchée
toutes cellules ralliées

T’appartenir
par l’oubli
de celle qui se perdait

Fondre
au cœur explosé
d’une bouchée épicée

Ranger le passé
avide du trop plein
qui suit le vide

T’appartenir
en sable
caressé par l’eau sucrée

Sculptés l’un à l’autre

Tomber en toi
chairs vives
en eaux profondes
dans ce don sans ombre

Allongée
aux abords de ton être.

Joli, et l'emploi des infinifs renforce le propos.

J'aime vraiment...vagues de souvenirs...merci pour cette mélancolie furtive...

... Lire ton texte, et s'abandonner au plaisir de la lecture... J'aime le vocabulaire, et j'aime la forme. Conquise!

merci pour vos commentaires, ça réchauffe le coeur d'une éternelle insatisfaite de soi!