Nidation

Je me suis glissé sous ton aile,

serré contre tel duvet

et me suis repu de cette ondée

aux effluves océaniques

sans quoi la vie..........

Un long frisson,

comme un souffle de vent d'hiver,

a soudain transformé ta plaine étale et lisse

en mille hérissements

comme des alarmes

annonçant la volupté toute proche...

Deux pics, au loin, se détachaient

dessus leur promontoire,

curieux de ce remue-ménage inhabituel.



Mick

Tiens, je trouve ce texte très inhabituel et intrigant.
Certaines choses me laissent un peu perplexes, comme : " serré contre tel duvet". Et je trouve que : "en milliers d'hérissements" ne sonne pas très joliment.
Mais quelle fin originale ! Bien aimé...

"Un long frisson,

comme un souffle de vent d'hiver... "

Oui, il y a un souffle dans ce poème et des images qui naissent "en liberté".

C'est vivant!

Merci.

Ps:

"serré contre,

tel un duvet "(?)

..................


" en mille hérissements" ?

Chère Margo, tu as touvé la solution qui réjouira tout le monde (pro et anti "h" aspiré!!!)
un grand merci à toi!
"tel" est employé en licence poétique "un certain..." mais bien précis. voilà, chères Constance et Margo.
et cette licence donne un ton moins licencieux.
sourire
Mick

J'aime bien le style, par contre un point me gène, ce n'est pas tant les images ( qui sont très belles et qui s'imprime facilement dans l'esprit ), mais cette cassure entre la strophe jaune et la strophe rouge, comme une vague qui s'écrase maladroitement sur le rivage, c'est perturbant.

J'aime beaucoup ces images et la sensualité à peine suggérée mais bien présente. C'est le titre qui me chiffone un peu, manque d'adéquation avec le contenu?

pourtant, Morgane, le duvet et l'aile donnent une idée du lieu (fictif, bien sûr), où le "je" se situe.
Un psy expliquerait cela mieux que moi!
Mick

j'avais raté celui-ci, coquin! Un rythme un peu plus soyeux, comme les images, et on serait pas loin du bonheur total...sans te hérisser! Ge.

Je me suis glissée dans ton poème, et me suis repue de ses images et de ses mots... J'adhère au rythme, j'aime le tout!

Il faut relâcher l’imagination, se laisser emporter par des éléments,
et surtout sous ce duvet bien chaud fermer les yeux pour plonger dans des
frissons. J’aime la folie de tes vers,
le vent frais qui souffle sur tes strophes donne une nouvelle peau aux mots.
Cordialement Solweig