Quand me ferez-vous mourir
Larmes de mer estivale,
Le vide peint des sourires
Annonçant l'espoir glacial.
Et dans le ciel oublié,
Chaque âme est une histoire,
Aux amours un peu mouillées
Par une pluie de sang noir.
Quand me ferez-vous partir
De la tombe en terre pâle,
Sur le soleil s'endormir
Dire toujours aux étoiles
A toi l'ombre de la nuit,
Dis-moi quand vais-je jouer
avec langueur qui reluit
Dans mon regard émietté,
Quand me feras-tu martyre
De cette mort si vivante,
Chaque refrain des soupirs,
Dit jamais et me hante.