Alter écho

Il y eut
chair alanguie
moiteur diffuse
ma peau
collante du foutre de tous ces regards
et puis
l'éclair sineux de ta démarche
fendant ma vie en deux
avant/après
toi
nos corps ravaudés de bassesses
emmêlant leur sueur
plongeant
si haut si loin
émergés de l'océan primaire
naître humaine
nos ventres tissant
le cordon gémellaire
en alter écho.

Hé bien! C'est très inspiré, très beau. Quelque chose de l'ordre de la fatalité, enfin je trouve.

Bon, on se calme.


Constance, dans mon bureau !

j'vous ai raconté la fois où... pendant le concert... avec cette italienne?

sinon, j'suis libre ce week-end!!!

mais je ne comprends pas très bien la présence de bassesses.

c'est technique ou moral?

raaaaaaah j'adore ! Je le lis comme un brutal contraste entre l'illusoire et la fusion.

P.S : ça mérite mieux qu'un bureau. Sous le ciel, simplement sous le ciel.

Fusion innéluctable.
Je crois que "bassesses" signifie justement que les petitesses antèrieures, les erreurs commises, les souillures ressenties sont complément effacées à cet instant.
Constance corrige moi si je me trompe!

Constance se laisse désirer...

très beau poème, je vois pas pourquoi les "bassesses", mais sinon, rien à dire d'autre que : c'est beau !

Morgane, je ne te corrige pas, tu as tout compris.
Donc, Jim et Véro, vous avez la réponse pour "bassesses".
Sinon Romane, le bureau de Filo est aussi vaste que son désir et son coeur, c'est dire... le plafond a la profondeur du ciel, traversé d'étoiles filantes, et sur le plancher poussent toutes les fleurs du monde.
Merci à tous de me lire.

constance a écrit:

le plafond a la profondeur du ciel, traversé d'étoiles filantes, et sur le plancher poussent toutes les fleurs du monde.

Hem, n'exagérons rien, j'ai juste collé des étoiles fluo autocollantes sur le plafond, quant au plancher, c'est une métaphore parce que je ne balaie pas souvent
Je ne vois pas d'autre explication.

Aucun mérite à comprendre ma semblable! Avallon aurait viré sa gardienne si elle s'était plantée sur une telle interprétation, les druides sont implacables. Et je tiens à mon boulot!

Filo, voyons, moi qui cherchais à être un peu romantique...
Tsss, les hommes, j'te jure.

Quel talent ! Quelles images ! J’adore le fond et
la forme.
Bises Solweig