L'amante du tard

Elle accroissait l'absence du chant silencieux de son obstination, veillant loin aux cristaux affligés de mes rétractations.
Sa joie enjambait les vertiges moites, les aubes dépolies, l'amère syncope des plus-jamais dégraphés sur le ressac de mes partitions.
Elle respirait le ciel ample, l'obscur velouté de mes désirs, murmurant l'immédiat de ses flamboyances, délivrant l'ivraie assouplie des silos cadenassés où s'aveuglaient ses faims.
Son chemin perçait l'attente de promesses nacrées, chemin tout entier livré au vol enivré des hirondelles fauchant l'été de leur génuflexion palpitante.
Venue trop tôt, l'amante du tard entra dans ma légende dorée.

C'est riche comme un velours brodé et les mots vont à merveille avec ton avatar: ils coulent comme le flot des notes sur la harpe.

Je ne sais pas trop pourquoi mais ça m'a donné des frissons...
J'adore ce texte.
Et ce jeu avec les promoms personnels!!!

http://margo06.bloxode.com

j'en redemande, moi!
le velours me manque tellement!

Mick

Je n'adhère pas au fond (en tenant compte de la clef), mais la forme, bien qu'assez fastidieuse, est un enchantement ciselé de vocabulaire haut-perché !

J'aime! Quoi ajouter?

J'aime assez le vocabulaire que tu as utilisé ainsi que le rythme qui t'emporte sur l'instant...quelque-chose me dérange mais je ne sais pas encore mettre le point dessus...