Il se fait tard

Comme je te l'ai dit sur LU, je suis emballé par ce poème, qui me parle bien. D'ailleurs le "Tu sais bien, tu connais" je le prends pour moi.
La dernière strophe mérite à elle seule d'être citée. J'aurais pu l'écrire, en fait j'aurais aimé !

Merci Filo, ton commentaire me touche.

Cette strophe m'interpelle particulièrement
"Pourtant ton sang te pousse
Il pulse, il domine
Tu t’habilles tu sors
La rue n’attendait plus que toi
Tes pas claquent sur les pavés
Rythmes anarchiques et lignes sinueuses"

fauve du trottoir, une certaine sauvagerie, de bestialité humaine se dégage non sans me déplaire. Juste le point d'interrogation, seule ponctuation qui m'interpelle.

Je suis d'accord avec Sosso, ce texte recèle une sauvagerie, une bestialité qui écoeure et attire à la fois. Et aussi une immense lassitude.
Une tranche d'existence, d'errance, d'une tristesse infinie.

Merci tous ! Il fait jour... Bises

Ma première lecture de toi et elle me plait beaucoup. La nuit est porteuse d'une vie différente, d'un monde à part, d'un monde personnel et tu te doutes bien qu'avec un pseudo comme le mien, je suis sensible à ce poème

Nighty... forcément !

Décidément ta production se tient. Superbe et un peu noire.

Toute une ambiance que tu décris à merveille, mouvements et sons animent cette rue ... animaient intérieurement le personnage qui n'a pu faire autrement que répondre présent à cette impulsion.
Même tumulte à l'intérieur qu'à l'extérieur ?
( ceci est ma perception et je n'ai plus le poème sous les yeux)

Bah, j'ai du le dire sur LU, je suis fan. N'empêche, je l'ai relu comme si je le découvrais et c'est toujours la même force dans l'ambiance, avec ce tutoiement qui a l'impression de s'adresser à moi, lectrice, dans une implication d'autant plus forte. Voilà... !