Sauver la face

J'aime moins ce texte, ma soso. Je ne dirais pas qu'il est fade, ce serait excessif, mais il me parait un peu terne quand même. Et si tu relis bien, tu remarqueras que les "de", "des" et "du" squattent quasiment toutes les lignes, là du coup cela me gêne.
Bon, il y a de belles idées et formulations, d'ailleurs la fin m'a semblé très intéressante, mais l'ensemble, moui, peut mieux faire... zou, au boulot !

Une question de goût ou de ressenti car même à la relecture je ne le trouve pas terne mais je ferai quelque chose pour les de et des, enfin du moins pour les de car les des, je ne les trouve pas en si grande quantité que cela.
Après beaucoup de redites sans doute parce qu'il résume en un pas mal d'écrits de ces derniers mois. Le seul renouveau est le destinaire...Inédit et j'en garderai le mystère
Ces de et des paraissent inévitables quand on veut éviter de mettre trop adjectifs ?
Quelle solution à la place ?

Et comme ça avec moins de "de" ?

Sauver la face
d'une terre assoupie
sur l'ivresse parfumée
au ciel de tes envies
moi chef d’orchestre
prise au viol de tes baisers fous
dans le tréfonds orgasmique
Haydn s’est trompé
dés la dernière saison
combien sont-elles
dans le cœur de nos pulsions
amoureuses folies
au génie du maître-musique
d’un végétal anobli
d’un lit de fleurs hivernales
Tchin !
expansion dementielle
étreintes intemporelles
Tchin encore et encore
aimons nous sur le vibrato
des saisons qui n’ont pas d’âme
cher amant qui porte le sourire
d'enfer au paradis
qu’importe si tu m’aimes
malgré moi…
je t’aime pour rien
et pour le jamais d'un toujours

J'aime aussi. Il est vrai qu'il est différent. Tu explores en ce moment. Je sens ce texte plus "réel", plus charnel. En gros, tu serais passée de la voix de la déesse à celle de la femme. Ce qui est tout aussi séduisant.

J'ai déjà signalé l'évolution, c'est sûr que s'il y a un d "destinataire" ça change l'écriutre parce qu'on s'adresse vraiemnt à une personne, donc c'est plus intime...

En pleine lecture de ton recueil, je te donnearis mes impressions quand j'auris tout lu!

Moi, j'ai aimé Vestale

Juste une répétition de "de" m'a gênée : "d'un végétal anobli d'un lit de fleurs hivernales". Peut-être "d'un végétal anobli en lit de fleurs hivernales" ou "sur lit de fleurs hivernales". Mais l'à, j'entre dans l'épouillage de poème que je n'aime pas faire, alors je me tais et tu le fais à ton ressenti, c'est le plus important !

Mieux, la deuxième version.

Lucaerne a écrit:

J'aime aussi. Il est vrai qu'il est différent. Tu explores en ce moment. Je sens ce texte plus "réel", plus charnel. En gros, tu serais passée de la voix de la déesse à celle de la femme. Ce qui est tout aussi séduisant.

Ton commentaire m'interpelle, peux-tu m'en dire plus ? Notamment de la voix de déesse à voix de femme ? Quelle différence fais-tu ?

Morgane, oui j'espère que tu me livreras tes impressions pour la ramure de l'orpheline

Nigthy, je regarderai de nouveau ce petit passage dont les "de" t'ont gênée

Thierry, merci !

vestale a écrit:

je t’aime pour rien
et pour le jamais du toujours

Comme ceci est bien dit !
Un côté très rafraîchissant dans cette lecture.

vestale a écrit:

Ton commentaire m'interpelle, peux-tu m'en dire plus ? Notamment de la voix de déesse à voix de femme ? Quelle différence fais-tu ?

Difficile à expliquer, le domaine des sensations... Souvent, dans tes textes, tu évoques des images très fortes, telluriques, célestes, animistes... enfin, ce sont les images qu'ils provoquent chez moi. Celui-ci me parle plus dans la chair, dans la peau, dans le lien... Un peu comme une "incarnation". Je ne sais pas si c'est plus clair...

Pour moi aussi , la deuxième version me parle bien plus, coule mieux de source. Je n'avais pas capté ce qui me gênait, je pense que Constance a vu juste.
Cela dit, effectivement ce texte est d'un genre différent de ce que je lis de toi d'habitude.
J'y ai trouvé de jolies formules comme la dernière que Mo' a souligné, comme les 3 premières lignes ou encore "prise au viol de tes baisers fous"
... Je reste fan.