LE CERCLE Forum littéraire |
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| Précieux et rare abécédaire | |
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Auteur | Message |
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gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Précieux et rare abécédaire Mar 23 Sep - 20:30 | |
| Pré-facesÔ femme, rare et précieuse, comme une pierre fine, vous qui me fîtes le cadeau de mots auxquels étaient adjoints ces deux adjectifs, je veux égrener pour vous, le petit dictionnaire de du cœur, du vocable oublié « Abaca », arbre philippin à chanvre de Manille pour vos pupilles qui les liront, à « Zython », breuvage perdu dans les nuits égyptiennes et dans les glossaires poussiéreux, nectar qui enivrait les anciens comme me grisent vos pieds, croqués ou caressés… Ô, glaner pour vous, de la tête aux extrémités de vos tarses, sous le soleil de la sémantique hélas révolue, les raretés et les précieuses images, dans mes dédales peu sages ! Plaisir non commun des noms des verbes et des adjectifs…
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Dernière édition par gepetto le Dim 5 Oct - 16:52, édité 2 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 23 Sep - 20:32 | |
| Le bout de ma plume devient abacule pour vous mosaïquer, de l’abaque de votre nuque aux talons de vos petons, laissant sur mon parchemin comme les abattures d’un cerf dans les broussailles… Ô, celles que sont vos cheveux ! Lorsque j’y perds la caresse de ma paume et de mes doigts vient l’abduction de vos bras. Ils m’abecquent et m’entraîneront plus tard, beaucoup plus tard, à votre abîme, centre de votre écu… Je m’abonnis de ce toucher d’encre bleue, sympathique… Elle parcourt votre abricotine épithéliale. De par la caresse de votre front et de vos sourcils, mon encre, qui fut acarpe, produit de délicieux fruits pour le vélin impérial de votre feuille et pour l’accortise de tout votre corps… J’aperçois l’acutesse amoureuse de vos yeux brûlants : Deux adèles aux antennes allongées comme vos cils… et vous ! Les narines de votre nez, adonisant votre visage, de plaisir et de vérité souriant, s’enflent d’un soupir, comme sorti d’une aine. Sur vos joues, alberges délicieuses, je dessine un plein pour le A du verbe « aimer », précieux quoique non encore rare et un délié pour le V de Vous. Je sens déjà l’impatience de votre forêt alvine qu’une pluie féminine veut inonder. Comme une amure, mon murmure fixe votre lobe sous ma dent, tout contre vous. Un vent de tendresse pénètre votre oreille interne et vous emporte sur l’océan d’un rêve… Ma plume, coquin calame, titille le relief des anaglyphes roses de vos seins. Caresse analeptique ! Votre bouche, gourmande anémocorde, appelle la mienne pour un baiser. Comme dans une tabatière de métal rose, j’angle avec ma langue toutes ses moulures… Vos animelles me murmurent un suc d’hymen : « Encore et toujours ! »… Votre colonne en rameau de chapelette offre à mes paumes son arcure. Ô, sarment de douceur que cet osé et frémissant descensus calami vers vos sphères armillaires rosées, de mon émoi arrosées !… Attisée votre archée ! S’entrouvrent irrésistiblement les arilles roses enveloppant la graine mystérieuse de votre fruit sublime et féminin. Avant qu’elle ne l’atteigne, sous vos arrière-corps boisés, un assentement, irrésistible, guide ma plume chasseresse et ma main la couvrant, sur l’assure marbrée de vos cuisses… Au passage de votre crevasse, elle caresse d’un mot doux et d’un vers langoureux, votre astérie… L’atmidométrie de votre vibrant intérieur, vaporeux, amoureux, désireux est votre jambe. L’étoile, titillée par un pronom très personnel, scintille… Je puise en vous, comme en un encrier, un nouveau soupir et attrempe votre regard d’amante gémissante qui en mordille mon auricule. Sous les vôtres, j’aperçois le désir que vous avez de ma plume. Je la guide vers l’avers de votre dos en un vertigineux, majestueux, impétueux, gracieux avalage ! Ô, plage souveraine de reine, blanche et douce, que ton avicule sied à mon verbe ! Ô, aventurine originelle, que ton tourbillon est délice pour mon calame devenu langue !
De tout vous je ferai un poème, ô, vous, femme avrillée par le vent du printemps, une élégie plutôt, de l’atlas aux petons, de l’axille aux tétons, du menton à l’azerole de votre forêt si douce et humide de vous… pour moi ! Je délecterai ma prose et l’arroserai d’azurite !Gepetto.. à suivre
Dernière édition par gepetto le Dim 28 Sep - 22:38, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 23 Sep - 21:37 | |
| Vous serez mon babillard, ô, oui, mais avant, laissez-moi poursuivre mon bachotage le long de vos rivières, vos rizières, de tes carrières, vos cratères, votre terre, parterres, mystères que je vénère. Laissez-moi baguer les fruits de vos champs, vos plaines, plages… Un pronom de soie pour vos rubis balais ; un suave gérondif pour vos balaises papilles ; un mot-mortaise pour vos tétons de braise ; pour vos balanes, un mot-tenon ; une rime en « eu » pour vos yeux : Je choisis « balle-queue » et je m’envole avec eux vers le ciel huitième, là où nous nous aimerons… L’hémistiche pour votre banneton, délicieusement recouvert d’une toile rose et ouatée, fait lever la pâte dont je suis, pour vous, pétri … L’acrostiche de ma plume entichée est pour vos baquettes, celles enserrant mon corps éperdu dans leur quête de mon métal précieux, précieux comme votre amour, comme ces mots que je lui donne, précieux comme vous. Ô femme, qu’à ces tenailles-là, je tiens ! Un enjambement ? Ô oui ! Pour votre barbarée, herbe de la Sainte Barbe, tapissée de votre féminine rosée noyée de désir, rendue osée par mon plaisir de poète érotique. Je garde un battement pour les barbettes de votre dos, si douces pour ma main et mon doigt-canon ! Le mot « langue » pour votre barne d’où vient le sel du baiser… Il fait trembler nos barycentres, frémir nos barysphères, croissant nos canaux basiliques, accentuant la chaleur de notre embrassement. Ô, divin embrasement ! Laisse-moi jouer aux cartes, à la bassette par exemple pour son baste ! Je saurai baster pour lui ! Vos pommettes seront phares et je serai pharaon vôtre ! Laissez-moi enlever la bavière me gardant votre douceur, votre chaleur, qui donne à mon front la découverte du repos de l’âme ayant découvert la femme et sa féminine vérité, l’unique. Laissez-moi, bêcheveter les mots, avant d’entrer, de nous confondre, de nous ressourcer… Avant que le délice partagé ne fasse tressauter nos bedons et nos tréfonds, avant que mes doigts ne soient bégettes et ouvrent votre serrure. Bêle devient ma branche à ce jeu de l’amour… Vice et versa. Mais le versa est sans vice. Bien avant que nous ne nous bélinions, pour vous, pour nous… Califourchon : avec chaleur vous léchez ma fourche. Mon nez s’emplit du secret fumet que sécrète votre belle-à-voir, votre benoîte moite et ma langue-plume erre sur votre berme : divine promenade… Califourchon. Avec chaleur vous happez mes olives bessonnes, dont les noyaux s’enflamment, puis votre bouche fébrile enfourne mon bistortier, le biscuitant. Mes doigts, timidement, guidés par vos soupirs symphoniques, écartent votre boisseau pour admirer un petit bonnet : la féminine coiffe de votre féminité. Mon nez se régale de votre troublant encens et mes lèvres « encommissurent » votre bort naturel… Vous bouboulez allez et venez, de la bourcette au gland, autour de mon bourdon central... Vous me priez, dans un troublant murmure, de vous ouvrir davantage pour découvrir, lentement, et explorer du regard, au creux des tentures roses, votre broquette. Votre souffle céleste me permet de caresser cette pierre rare et précieuse. D’un doigt délicat et timide, je la brunis et l’emplis de désir. Le bijou enfle… Et enfle mon flux intérieur, la marée de mon ventre que font frémir vos bouts de seins, divins broussins. Je respire votre buire et entoile votre étoile. Je bois la burgandine de votre coquillage… Il s’ouvre comme un vase étrusque et mon vit, sous votre palais et vos carpes, de busque devient butone ! à suivre
Dernière édition par gepetto le Lun 29 Sep - 9:56, édité 1 fois | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 0:07 | |
| Un bijou ciselé, qui me laisse pantoise et par ma foi, légèrement rougissante. Délicieuse promenade dans les jardins d'Eros. | |
| | | filo Admin
Nombre de messages : 2078 Age : 52 Signe particulier : grand guru Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 1:35 | |
| J'hésite entre arrêter d'écrire ou me motiver pour un jour arriver à ta cheville... comme souvent quand je te lis. Et je suis sûr que tu vas nous servir toutes les lettres de l'alphabet ainsi avec autant de brio ! Pfffffff | |
| | | margo Maître
Nombre de messages : 1790 Date d'inscription : 08/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 9:23 | |
| Gepetto est un magicien sans nul doute. Mais je trouve ton "constat" Filo, un peu excessif! Aurais-tu succombé à la fascination? Nous avons tous des passages à vide (c'est mon cas aussi en ce moment même je poste encore des trucs...) Mais il me semble qu'il nous appartient, avec humilité bien sûr et tout en demeurant à l'écoute de l'Autre, de continuer à expérimenter notre propre voie . Sinon, à quoi bon? | |
| | | filo Admin
Nombre de messages : 2078 Age : 52 Signe particulier : grand guru Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 14:32 | |
| C'est aussi un peu d'humour, Margo. Je n'arrêterai jamais d'écrire, évidemment, et j'ai mon propre style. Pour ce qui est de l'agencement et du choix des mots, Gepetto est cependant fascinant. | |
| | | margo Maître
Nombre de messages : 1790 Date d'inscription : 08/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 17:13 | |
| Alors, ça va! | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 22:44 | |
| Ouf !! Je ne savais plus si je devais...Nous cabanons à l’unisson. Je cacarde. Vous cacabez... Nos ventres s’appellaient, nos poitrines se cherchaient, nos bras nous désiraient, nos bouches voulaient leur intérieur de velours tiède… Nous faisons « wolt-face » et celles-ci mélangent aux anges nos muscs secrets. J’écris un cadeau au « B » de bonheur et à celui de baiser et ma plume cadèle un majuscule « VOUS ». Mes yeux sont dans les vôtres, mes mains dans vos cheveux. Cailletages ne sont point vos susurrements, de ceux que j’ai connus, factices. Nos mains ? Calandres réciproques ! Il en sort des verbes qui, s’ils furent peut-être jadis volages, ne sont point calendures : mon stylet les exhale en confondu d’amour non encore ouï. La calorisation de nos peaux les protègera à jamais. Ô, chaleur, candéfaction de nos métaux précieux et rares ! Nous nous sommes cantés pour laisser respirer nos pores enivrés… Ma plume caresse vos canthus, l’un après l’autre et vos yeux mi-clos sourient. L’éloignement de nos corps ne peut être que momentané et ma jambe s’insinue entre vos girons de coton ainsi qu’une caponnière. Ma cuisse se prélasse de nouveau sur votre capiton et, dessous, caresse votre caprifigue dont le cher et tendre capron, rare et précieux, enfle derechef votre soupir onirique… Les capselles roses de vos petits capendus se dressent encore, appelant la pression délicate de mes index et de mes pouces… Ô, titillement des caramboles vous faisant carcailler ! Votre paume en revient à ma carmeline, sous le ventre qui grouille à vie d’amour renouvelé, nouvellement découvert, éternellement entrouvert, fémininement ouvert. Votre main se veut carnabot, mais seulement pour entretenir mon feu interne. Elle enveloppe mon cierge qui, de la carne de son tuyau, comme une plume taillée, veut écrire en vous et transformer son encre en semence pour une transcendantale stance. Entre vos cuisses, la mienne quête votre caroncule, appelant vos carpelles. En votre ventre cartacé, doux parchemin ambré de rose, houle une trépidation d’amante désireuse, délicieuse, amoureuse, heureuse, précieuse… rare ! Ô, cartelle que je lave des méconnaissances antérieures ! Ô carpologie supérieure, apologie de l’union véritable ! Celle que vous m’apprîtes et qui ne sera jamais brouillon, mais à jamais vélin encadré, pendu à mon cou en y caressant mon cœur… Mes doigts composent avec la casse de votre dos un poème amoureux et médiéval, épithélial, labial, épique. Une voyelle pour la colonne, une consonne pour l’omoplate, une rime plate pour le creux des reins, un alexandrin pour la fente aimante d’entre vos cassons, vêtus de castorine câline, au bout de votre venelle caténaire, un acrostiche pour la catiche, une oraison pour le cavaillon, que ma paume honore maintenant et que la pliure de votre jambe lui offre. Mon doigt-plume-calame-stylet effleure au passage votre orée caulescente, tapissant la colline de votre celle adorable. La caresse est cérébration et vos sens exacerbés courbent votre espace cérébelleux, au pied de vos cheveux. De mon rameau céréiforme, vous frôlez le bout. Je bous. Et toi tu bous, ô cœur de femme rare et précieuse ! Vous m’appelez au chevauchement. En vous. Pour moi. Pour nous… Pour notre émoi commun et existentiel au ciel huitième, merveille de notre monde étoilé, je vais vous aimer, caresser votre céseron de mon attribut cestriforme, inoffensif, attentif, objectif, interactif… Telle sera notre union, la rencontre de nos cétéracs… Un éclair de chaleur au bout de ma plume vous couche sur le dos. Ô, sublime chalin que celui de vos yeux, coordonnant ma syntaxe désordonnée par une proposition amoureusement principale ! Quémandant mon chalumet, vous palpitez et me tendez vos charmécisses en béant vos cuisses… Ma plume veut faire durer votre plaisir et glisse sur votre cou, fait champayer mes doigts et ma bouche dans la vallée, entre vos seins, champs divins et vertes prairies ouvertes et offertes. Vous chapechutez… Et pleure votre suc féminin votre chantepleure céleste et rose. Excitée par votre frémissement, mon calame vagabond ralentit et se fait chatte-pelouse afin d’épouser la douce surface de votre ventre… Ô, savoureuse procession vers votre ombilic, chenillette parfumée au mystère ancestral, maternel, originel… réel ! Irrésistible est encore le désir pour ma bouche de chever votre pierre précieuse et rare, sous votre forêt où niche votre chèze. Vos cuisses, autour de mon cou crient leur envie du cabotage de nos corps. Votre clausoir ruisselle… Coalescence ! Ma columelle honore votre palais et son condit… Ô congéniale délectation ! Union de la contre-hermine et de la contre-potence. Existence. Présence inouïe. Jouissance. Vies confondues, convolutées. Être. Copule… Fondu… Enchaîné… Retour vers le futur… Mon stylet au bout rebondi, repu, rebondit dans le temps et sur les cordes de mon violon au cordier cordifolié. Ma plume évoque son mois de mai… Vous souriez par les corruscateurs du visage à la vue du pavot. Cotylédon de l'amour naissant. Premier coulinage de mon tronc détruisant les parasites d’avant : votre regard. Votre envie. Déjà… Ô, couvraille de ce qui sera la découverte d’une femme à douceur coxale, dont la peau fut craminée par des fous, le cœur miné par des ignorants de la féminine volupté. L’attirance inimaginable, là, est créance pour le faucon peu sûr de lui, jadis blessé, écorché, décroché, déplumé, là, sous le toit de la fleur crispifoliée de noir. Mes bras voudraient être croches, tant le feu subit intérieur rougit mon feu et mon front et le vôtre, peu à peu, sous le soleil de l’été qui va venir et qui durera, durera, durera, faisant fi des automnes et des hivers. C’est ce que semble soupirer l’ange-pavot… Et le gazon devient croulier autour de lui… Premiers effleurements, timides, étonnés. Premières manifestations de l’aimantation des amants qui découvrent leurs cœurs cryptogames cachés trop longtemps dans leurs racines, enfermés dans leurs cubilots, sous de quotidiennes cuiries par des curculionidés, tapis dans les cuscutes de ceux qui ignorent.à suivre
Dernière édition par gepetto le Lun 29 Sep - 18:23, édité 1 fois | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 24 Sep - 23:00 | |
| Ah ben si, si, continue ! On veut savoir la fin (vraiment, on va aller jusqu'à Z comme cela ?) Dire que je suis contente quand j'apprends un mot nouveau... là, je nage dans un océan d'interrogations. Et j'admire. Même ressenti que Filo : je me demande comment il est possible d'écrire de cette façon, je sais que de toute façon, je n'atteindrai jamais un tel niveau d'érudition. Mais ce n'est pas non plus mon but : j'aime écrire, tout simplement (même si ces temps-ci, ça coince), et puis j'ai mon style personnel. | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Jeu 25 Sep - 13:49 | |
| Peut-être irons nous jusqu'à l'esperluette, qui, ma foi, peut donner naissance a une rime imagée... Écrire de cette façon ? C'est possible pour tout les "circulaires" dont je lis les oeuvres... Il faut: un dictionnaire des mots rares et précieux (édition 10/18). Vous pouvez cous le procurer... un sujet général . C'est pas ce qu'il vous manque, je le sais... un brin d'imagination. Je sais que vous en avez plusieurs de brins et pas des moindres... un peu de rêve. Là, c'est hyper facile ! Et on laisse parler les mots, on fait le "pas si savant que cela" mariage des images et des sens (au divers sens du terme...) lettre après lettre, définition après définition... En fait, au risque de vous décevoir, je ne suis peut-être qu'un "doctus cum libro"... Je vous bise Gep | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Jeu 25 Sep - 16:03 | |
| Ô femme, rare et précieuse, comme un vélin de velours fin, j’apprends la dactylologie au contact de vos mains tendues vers moi qui me disent « viens » et par le velouté de votre joue, le moelleux de votre cou, votre nez, vos lobes. Ô, divins professeurs ! Ô, découverte des daintiers de la femme aperçue, reconnue, approchée, accrochée, astre dame dans l’azur ! Qui a osé débarrer son violon ? Qui a pu débaver ses cocons ? Qui n’a pas su débillarder ses essences ? Vous avez débouqué, en un sublime instant, par votre regard nouveau dans mes yeux, mon frêle esquif, sous la tempête... Première embouchure, premier empapillement, déchevêtrement de deux vies dans l’enchevêtrement des pupilles pourtant closes, et libres. Décours en extase vers une phase de lune inconnue dans le ciel limpide, nu, étincelant, défilé, défléchi... La fleur incarnat sait que notre livre sera défouetté par un céleste relieur, Éros ! Elle sait ce qu’il adviendra de cette déhiscente rencontre. C'est pourquoi elle sourit sous le voile de son pétale... Votre main démascle délicatement mon torse, pour en découvrir la sylve. Je défais votre demi-ceint pour atteindre votre fesse. Je deviens savoureux dermaptère, savourant un de vos lobes en le mordillant. Sous ma paume, je sens fourmiller votre cuisse, que vous soulevez pour que votre mollet ceigne le mien… Deutérose rose du baiser ! Nous y inventons une développée et nos mains épousent les géométries de notre ère primaire dévonienne. Les caresses, malgré les étoffes, sont de suaves diachylons. Sous la dentelle, je frôle votre diaclase et mon doigt ose une aventure entre les faisceaux des diadelphes de votre étamine. Sous le coton, vous caressez mon mauve diamant… Ô, promesses diffluentes de votre temple diptère et distractile, faites à mon docimaste au long bec ! Les nôtres se délectent de la becquée et de nos sucs, faisant naître notre histoire… Elle a commencé par l’accord dissimilaire d’avec "le reste" et majeur par ses notes pincées au manche d'un instrument et ses mots, dodinant. Mais le pavot avait prédit notre doucin et notre doucine... « Elle sera sans fin », nous a souri son pistil... Elle a commencé par la similitude. Branches, troncs, feuilles racines ressemblantes… La fleur savait que nos duramens n’attendaient que notre dyade... Elle eut lieu à petits pas, dyne après dyne, irrésistiblement, encore et toujours, faisant fi de tous les dyscoles… À suivre…
Dernière édition par gepetto le Lun 29 Sep - 18:28, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Jeu 25 Sep - 21:58 | |
| L’èbe du quotidien emporte « le reste », dont les bordages sont ébarouis par le soleil morne des convenances et des habitudes… Fleur et musique, gazon et printemps flamboyant ont commencé par ébrousser nos troncs et nos branches pour préparer notre écart, notre confondu… Fondu enchaîné… Retour vers le futur, où vous encourageâtes ma quête des mots, où vous les reconnûtes, où les fîtes sortir de leur gîte par une clairière automnale, ainsi que de l’en-dessous des feuilles qui mouraient sur mes sentiers, piétinées sans émoi ni regard par l’ecclésia du reste… Béni fut le temps où je franchis mes clôtures grâce aux échaliers que vous y posâtes. Ô femme rare et précieuse comme un philtre enchanteur, vous avez guéri les échauboulures que les étés d’avant avaient mises sur ma peau. Vous m’apparûtes à l’horizon d’une prose poétique et d’automne… Je fis l’amour à vos plumes de pigeonne avec la mienne, en caresse acrostiche… En infroissables pensées : Celle de ma main miraculeusement délicate, titillant subrepticement, amoureusement, de la Pointe de l’index, le téton prisonnier, soutenu, retenu et nu, Interdit sous la bleue dentelle… Celle de votre délicieuse bouche, Généreux écheneis accroché à la paroi de mon torse sylvestre poivre Et sel. Celle des plumes du dessous de l’aile brisée, O combien douces et chaudes, de l’oiseau éclamé et dont le Nid n’est plus que paillasse de sarments sans fleur ni chaleur Ni amour… Celui de votre main de colombe sur le mâle féminisé Et à jamais écaudé… Et le pavot est venu, comme un éclateur d’où jaillit l’étincelle ! Des mots inventés, qu’aucun dictionnaire, fût-il rare et précieux, ne connaît, sont sortis comme des éclis de nos écorces profondes, des sigles amoureux, petites gouttes de tendresse qui éclissent l’oiseau et le rassérène, des élans poétiques naissant de deux mains qui n’en font qu’une, véritables écoperches soutenant l’échafaudage de notre bâti. Dans nos nids inconventionnels, les sarments sont devenus ouate. Là, vous m’apprîtes la caresse préparant l’égrisage du féminin diamant qui éhoupe le chêne mâle après cet effeuillage produisant en moi une sublime électrogénèse ! Laissez ma plume vous raconter un peu de mes électrons qui découvrent, émerveillés, émus, quelque peu fébriles, votre peau éléphantine, sur laquelle, au fur et à mesure que je la dévoile, se forment comme de petites élevures prenant toutes les couleurs de l’émail d’un blason, jusque même à votre émanche et son émarginature. Étoffe après étoffe, j’ôte ce qui me cachait votre emblavure, le long de l’embelle de votre corps nautile, entre les deux encastillages, celui de la toison de proue et celui des petons de poupe… Quel navire ! Comme s’il eut été engagé par ma douce bourrasque, vous chavirez quand, par l’échancrure de votre liquette, ma main quête votre cou, puis s’engante de votre téton sous les engrelures de la frêle dentelle le protégeant, pour l’instant… Celui d’après, ma main enraye le merveilleux champ entre les deux dunettes nues d’un premier sillon de tendresse. Il va jusqu’à la ceinture dégrafée du vêtement qui me dissimule votre enseuillement, pour l’instant… Bientôt un autre obstacle vers votre nudité n’est plus qu’un ensoupleau de tissu et vous, offerte à mes baisers, êtes la belle plante entomophile que fécondent mes doigts, insectes à pollen doux … Vous êtes aussi oiseau entravaillé aux ailes déployées. Ô, douceur de l’entrecoupe que celle de votre peau moite entre vos sphères mammaires ! Ô, divine cambrure que celle de votre vous qui s’envoile ! Ô mâle fébrilité que la mienne qui fait rouler, de vos cuisses à vos pieds, le dernier petit bout de guipure bleue ! Ô, féminine enture ! Ô, celestes épars que les éclairs de vos yeux lorsque, tel un épeiche, je vous picore, nue ! Ô, tétons ! Ô, nombril ! Ô, gracieux éphélides, libérés de vos éphods de dentelles « convenables », et parsemant maintenant in naturalibus votre épicarpe ! Ô, secrète fleur épiphyte ! C’est là, sous notre « octociel » que vous m’enseignez votre désir, freinant mon soupir, augmentant mon plaisir… Vous désirez que mes doigts soient érignes pour mieux vous écarter et éclairer mes yeux, afin de les rendre dignes de la beauté de votre frisson, de l’érubescence progressive de la fleur, sous votre secret buisson, ardent et mystérieux. Mon souffle n’est plus mâle eschillon mais respect de la femme. Ô, interactive découverte et enrichissante eurythmie ! Et dans le huitième azur, inconventionnel, vous éventillez, ô femme-oiseau « octocéleste », loin, très loin du reste ! J’ai puisé dans la douce éviration que vous m’avez offerte, la vérité d’amant lorsque vous bûtes mon extravasion…à suivre
Dernière édition par gepetto le Lun 29 Sep - 18:31, édité 1 fois | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Jeu 25 Sep - 23:37 | |
| En plus, môôôsieur s'amuse à faire un acrostiche... pfff, écoeurée... Pour ta petite explication, merci, ça a l'air très simple, effectivement. J'ai l'impression d'entendre Mozart expliquer qu'il n'y a que sept notes dans la gamme, et qu'avec un petit manuel de solfège, on peut très bien écrire un Requiem. Ben tiens. | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Ven 26 Sep - 9:09 | |
| Mozart ? Das Wunderkind ? | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Ven 26 Sep - 9:47 | |
| Je sais aujourd’hui la lettre enluminée, initiale de femme, de féminité savourée, la lettre de la face de notre accord majeur, même imparfait, des facules du soleil de vos yeux, l'initiale précieuse et rare de votre fagne… La première lettre de ma faim-valle de vous ! Il était une fois… Es war ein Mal… Erase una vez… Une falarique a incendié mon poumon. En mai. Un fascicule noir et nos fatrasies, incomprises des rationnels, des temporels.. La fleurette connaissait notre fatum. Il était écrit sur le gazon printanier, en poème féé. Elle connaissait les fenêtres de vos oreilles ouvertes à mes zéphyrs, votre feurre noir, docile sous mes doigts, votre nez de fissirostres, tantôt martinet, tantôt hirondelle, exhalant un soupir de printemps dans mon bois, dans une délicieuse flabellation. F comme votre chapelette en forme de flambe ondulant sous le parcours de mon doigt heureux de la promenade, F comme les flanconades de ma main que quémandent vos hanches ouvertes en belles, blanches, douces flasques, pour offrir la secrète flotte de votre ventre… Je sais la fluorescence du corps découvrant le follicule de l’autre, divinement fontinal ! J’aime le formeret que forment vos jambes, encore recouvertes, espérant l’effeuillage… Je sais aujourd’hui la lettre F et ce que forpaiser veut dire pour un mâle sauvage et solitaire auquel on apprend à se nourrir de suavité, loin du terrain des terriers où le reste se terre. Je sais ce que signifie fouetter un ouvrage, dans lequel on se lit à livre ouvert, fouger les plaines blanches de vous, écrire à la lèvre sur vos parchemins des enluminures et former des frisons sur votre vélin marbré. F comme frivolités bleues, roses, blanches, mauves noires ou même couleur chair. Elles cachent encore une complète nudité, des dunettes blanc-rose jusques à l'écu frutescent. Aidez-moi à les ôter pour admirer votre fusée… Et y trouver le G , un point, voilà…à suivre
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| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Ven 26 Sep - 15:13 | |
| Si le temps a osé gabeler quelques grains de sel à votre grenier, là-haut, au-dessus de vos oculi, vous gardez cependant, sur vos blancs gagnages assez de verdeur pour attirer le rêveur d’azur, le cheval gai que je suis encore. Oui, j’aime à faire de mes doigts et de mes baisers des matelots sur votre navire. Ils vont et viennent sur vos ponts, du gaillard d’avant sur le point au-dessus de votre mât de misaine nasal jusqu’au château-gaillard, derrière vos jambesques mâts d’artimon… Quant au mont, il est une galée d’où je composerai mon poème en amoureux multiple. Sur votre océan, je suis galiote. Sur la gâtine de votre dos, je suis un Robinson heureux. Sur vos vallons géminés et blancs, je suis pâtre et mes lèvres sont moutonnes. Sur vos rondeurs génales, dont mes baisers croquent la saveur veloutée, rare et précieuse, ô femme de même, tout en rosissant, je suis en émoi devant l’offrande de l’aimante. Sur vos gigues, je suis chevreuil bondissant… Laissez-moi m’agenouiller devant votre mystérieux petit giron merveilleux de tendresse, votre triangulaire écu à pointe centrale. Il me fera insigne « Chevalier-du-Blason » et ma tête en tournera comme une table ronde ! Sur votre ventre de giselle blanche, je flanche devant le tourbillon figé de la vie. Vous chaloupez sous la chatouille qu’offre ma langue d’abord, mon doigt ensuite à ce petit cratère où s’est à jamais lové votre glène ancienne. Si je savais peindre, je ferais une gloire de ce moment sublime, lorsque mon accord majeur frôle votre glumellule et que vous l’emprisonnez entre vos cuisses… Vous glottorez puis jouissez… Et je jouis de votre jouissance et de la luminescence de vos yeux que j’ai clos. Sur le dos, vous m’apprenez la glyptique. Je grave alors votre pierre. Sur le ventre, offrant vos fesses à mes caresses, c’est la gnomonique que vous m’enseignez. Je glisse sur votre velours au gré de vos soupirs… De ces leçons d’amour et de féminité, je vous sais gré. Quand, pile ou face, je gobète dans vos joints mon mortier de douceur, je suis le plus heureux des goujats ! Vous me faites la leçon du façonnage de la Femme, de la tête à la gousse, des gouttes-d’eau aux petits gouvions. Mes doigts, mes lèvres, ma langue, mes paumes, les battements fébriles de mon cœur sont tantôt gradines, tantôt grains-d’orge. Pour un peu, ils deviendraient lithographes graissant vos valeurs rares et précieuses ! Vous m’avez appris que votre bijou, que des "pas beaux du tout" ont pris pour un grand-beau, négligé, toisé, meurtri, est un précieux et rare diamant rose, une perle au cœur de votre gravette, laissée en liberté, que des bêtes ont dédaignée… Elle, pourtant si précieuse et si rare ! Si je vous façonne femme de mes doigts transformés en grelets, depuis vos cheveux de grenadine jusques à vos jambes dont j’ai ôté les grèves, c’est vous qui guidez ma plume dans les griffonnis que je tente d’esquisser sur votre dos, dans les grignotis que je forme sur vos mollets… Et je suis imprimeur en taille-douce, mettant ses cuivres sur le gril, pour honorer la taille ! À vos oreilles je grinchotte, à votre griotte je m’ensoleille, par votre nez je respire, par vos yeux je vois, je grissole en alouette à la tête perdue ayant trouvé asile sur votre épaule… Je m’en envole pour le ciel huitième, moi le gros-miaulard, n’ayant jamais jusqu’alors survolé d’océan aussi rare et précieux que le vôtre. Je me suis posé sur vos grèves, vos gazons, au milieu de vos pâquerettes, tout près du rouge pavot et un soleil s’est levé à l’horizon de votre front, le rougissant… Peut-être vous façonné-je femme avec un F en grosse-de-fonte ? En tous cas, vous m’avez fait comprendre la vraie beauté gymnoderme et que l’échange peut devenir gynécocratie acceptée, savourée, puis indispensablement recherchée…
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| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Sam 27 Sep - 13:52 | |
| Le H restera-t-il en bas-de-casse, une minuscule ? H comme moi ayant trouvé son hagiasme, son chemin sans haha, son drap sans apprêt, son haire : VOUS ! H comme moi, halé comme un chien, jusqu’alors errant, par la vérité d’une femme : VOUS. H comme votre haliotide, oreille de Vénus sous un « mont-à-merveille », halot dans la garenne : le vôtre, ô câline lapine ! H comme une hampe que vous savez faire revivre, exister plutôt, ou écrire, ou faire battre, ou laisser peindre… H comme vraie happelourde, cachée, révélée, honorée, aimée… H comme mes doigts happeurs pour vos feuilles de papier doux, vos lettres enluminées de pastel… H comme nos harasses enlevées ! La tienne découvre votre peau. Votre peau est poésie. Dès lors, ma plume n’en pouvant plus lui dessine un prosaïque acrostiche :
Ainsi votre peau devient blanche comme un bel œuf hardé ! Combien ma main aime pianoter délicatement vos claviers oubliés et par là même ainsi Raviver vos instruments anciens ! O, harmonicorde derrière ! O, harmoniflûte devant ! O, vous deux, laissés trop longtemps à l’abandon sous la poussière du grenier ou dans la Sombre cave du reste ! Votre sein est poésie par son téton, rose hâtelet ! Pourquoi ont- ils Tant été haussebecqués, ces bijoux ? Mon bec s’en délecte goulument comme celui d’un Ibis picorant dans celui de sa mère, hausse-queue ou bien hirondelle. Pour votre peau j’ai la Caresse et la douceur d’un haute-licier heureux sur tapisserie de soie et de haute lisse. Ainsi, Hardiment mais sans malice, ma main sur vos douces plages glisse, sur leur sable blanc Et chaud, dont elle emporterait bien un haveau tout petit en le grand creux de sa paume !
Votre peau, ô oui ! est marée salinement sableuse et ma lèvre aime en haveler les sillons. Oui ma bouche désireuse, oint votre cou d’une chaleur hectique. Je vous enroule alors, Un hedera noueux formant mes bras, puis je retrouve votre bouche et votre langue, tendue, Semblable à un héliomètre mesurant le diamètre de mon soleil.
Être en cet accueillant domicile, qu’est votre hélix tendre me ravit. Il reçoit mes murmures Transmis par mon hématopoïèse ! Ma plume s’affole à vos seins lui tendant, en une rare Et sûre suavité, leurs précieuses hémérocalles roses. Serais-je soudain atteint d’hémiopie ? Sans doute : Je ne vois qu’eux et le plaisir radieux de tout votre être lorsque je les happe...
Maintenant votre ventre m’appelle en houlant, langoureux, sa vague. Ma main y navigue Et amoureusement aguiche son îlet… Vous souriez et me demandez à votre hépatite.
Halte à la hâte, ma mie ! Savez-vous que vous m’apprîtes la hérauderie ? Votre chevalier, Élégamment ira d’abord à vos cuisses, à votre dos, votre mollet, votre pied, pour y écrire une Lente héroïde herméneutique. Saveur de l’orteil ! Douceur du genou ! Chaleur du giron, Amène, blanc, soyeux, que me cachait une heuse de coton ! Cou hiératique, je viens écrire, Nonchalant, ton baiser, en historieur de ouate ! Vous hôlez quand sur votre épaule je viens, Ttillant vos pores, reposer ma lèvre. Et quand je suis sur votre océan, le baiser vous écarte...
Alangui, votre soupir me hèle à votre bois pour y finir l’hommée. Richesse du suc féminin ! Velouté de l’antre ! Nageoires roses et homocerques ! Ma langue s’en vient cueillir votre si Envoutante fleur homogame. Nos voix sont homophonie, nos cœurs vibratos battent leur Concert …
Écumante, votre humine est prête, chaude, pour me recevoir… Vos hyalins cristallins, de L’union, éclairent mon front gris d’une clarté indicible, hydroïde. De par la chaleur de votre Anémone intérieure, mon sang produit une vraie hyperémie au cœur de mes ventricules. Notre va et vient, dans un unisson unique mêle nos sangs. Ils sont divins…Gepasuivre...
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| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Dim 28 Sep - 12:45 | |
| … Divins ichors vous dis-je ! Nos sucs plus encore ! Je ne fais que regarder… Ma vue de vous dénudée, transforme vos formes en icône païen et mon œil en iconoscope transmettant mes odes électromagnétiques. Elles deviennent ictus ! Dès lors, ma plume, en proie à l’idiosyncrasie, construit des idiotismes en une phrase qui voudrait ne plus finir, car elle décrit par eux, sans y toucher, votre beauté ignicole, vos bras imbrifuges au creux desquels je me protège des pluies d’avant, votre dos divinement immarcescible, le fruit de votre impatiente qui m’apprit la patience, l’impotation de son nectar, l’incognoscible velouté de votre fesse, l’adorable cambrure de vos reins, le frémissement de votre colonne sous mon regard amoureux, l’inflagration de vos yeux qui, les consumant, consume mes sens, votre bouche, merveilleux infundibulum de mes soupirs, la sublime moiteur de vos creux inguinaux, votre courbure iniaque sous la caresse de mes iris, la douce pagaille de vos cheveux sur votre inion, l’accueillante hospitalité, secourable, salvatrice de vos os innominés, de douceur enrobés, indestructibles étais de vos hanches et de mes branches dénudées, qui se repeuplent de fleurs, la limite intercoditale des marées de votre ventre ondulant à la chaleur de ma cornée, la beauté de l’interlune pendant lequel vous cachez à mes pupilles envieuses l’apparition de votre astre rebondi, l’interscapulium de votre dos, la commissure de vos cuisses où je devine votre désir d’intromission, votre nombril faisant de moi, au fur et à mesure que ma plume y furète, l’inventeur de votre trésor caché sous un indescriptible nénuphar, l’involucre d’une femme, rare et précieuse, dénudée par le regard emplumé de ma plume, dont l’encre est une pluie d’innombrables gouttelettes qu’elle irrore de mots, du front à l’isocarde, des pieds isochimènes à la nuque isothère ! Respiration… Après la pluie vient l’éclaircie. L’encre s’éclaire d’azur en vers ithyphalliques dont les trochées s’accrochent trois par trois à vous... Les mots dégoulinent lentement sur votre corps, rimant en "our" , comme les gouttes de la pluie sur la vitre d’une fenêtre après une vivifiante ondée. Douceur coule de votre nuque vers le jable de vos fesses, à peine freiné par le jaconas de votre dos et par les jalets de votre chapelette. Désir, comme une jamerose parfumée, vient de votre aisselle, auréolée de votre féminine odeur et caresse au passage un peu de votre sein avant d’aller japonner la porcelaine de votre hanche. Plaisir quitte votre jarreuse toison pour enluminer votre front au-dessus des jasmins de vos yeux. Il gravit votre nez, du bout duquel, il peut contempler, au loin, vos creux et jets. Il devient grand, alors ! Chaleur, gouttant de votre lobe, rejoint le joseph de votre cou et s’y repose. Il a empourpré votre joue, lentement gonflé vos jottes dunaires et mystérieusement humidifié votre jube triangulaire... Envie produit une étrange kaolinisation sur votre cuisse d’où il ira à votre pied. Ivresse, goutte par goutte, vient du kava bleu servi en vos calices par le bout de mon stylet. Délicatesse procure entre vos seins sa kinesthésique ondulation! Tendresse se promène du plexus solaire où votre cœur a élu domicile, jusqu’à l'indocile klavais. Abreuvement boit le suc de votre nombril puis se mélange à la chaude rosée de votre forêt...à suivre
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| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Lun 29 Sep - 20:49 | |
| Le mot féminité est pour votre orchidée… Le mot mystérieux est pour son labelle rose entre ses corolles… Ma plume tend son bout labile à la feuille pour honorer d’alexandrins d’encre bleue cette fleur labiée :
Êtes-vous une fleur ou bien une coquille Univalve, ô, vous, cœur de la féminité ? Le labre savoureux que ma langue émoustille Est-il le bord secret de votre éternité ? Êtes-vous une conque ou bien le labyrinthe D’un arum inconnu. Êtes-vous lacinure D’un pistil merveilleux qu’un dieu, en une plainte Inventa ou triton à secrète nature ?
Ma plume lèche votre laîche au bord de la lainette, sur la laisse de votre océan. Elle découvre, entre les pétales, une lambourde sensible à ses mots doux et à leurs tremblements… Ô, lamperon éclairant votre chapelle ardente ! Mon calame prend soudain la forme d’une langue-de-bœuf pour maçonner de son bleu ciment le chœur de votre autel, au-dessous de la voûte lanice, où est une latitante perle. Léans, ma plume revit et retrouve les mots rares et précieux de ses oraisons, loin des sermons et des prêches, qu’elle dédie à un joyau. Et soupirent des mots coquins sous la lécanore de votre mont, ô, Vénus hors du commun ! Ils glissent sur la lède du bas de votre dos, lendores et langoureux. Le mot doigt caresse votre étoile et vous vous ouvrez sous la chaleur du verbe vouloir, réciproque, transitif. Votre océan montre une sublime levée dans les vagues de votre bonheur, venues du vent du mien. Votre lune emporte l’adverbe extrêmement dans sa libration… Votre orchidée est offerte, découverte, ouverte. Le mot langue a le licet de votre soupir, en appel amoureux, pour devenir le sujet de votre phrase. La ligature du cœur du mot effet produit le sien à vos corolles épanouies, déployées, inondées du musc de la femme, précieux, rare, tout comme vous l’êtes ! Le mot phalange honore de sa majuscule enluminée la lioube abandonnée à son extrémité. Ô, bonheur lorsque vous lipez ! Ô, saveur des lises de votre vallée mystérieuse ! Le mot papille devient lithoglyphe et grave une initiale indélébile sur votre pierre fine, au rose osé, pleine de votre rosée… Qui a pu, jadis, locher cet arbre aux branches accueillantes, que vous êtes ? Qui a osé s’adosser à son tronc et ne rien voir, ne rien sentir, ne rien y graver ? Ma plume dédie à votre fleur sa logographie, faisant fi de ces gens pour lesquels elle est ne serait qu’un incompréhensible logogriphe. Merci d’accepter, d’aimer la caresse des muscles lombricaux du mot main, ce soir, au lucernaire, lorsque votre lycope lui offre une rime inconnue, nue comme vous, rose comme votre féminin méat ouvert à l’amour… à suivre | |
| | | gepetto Gardien de la foi
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| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Lun 29 Sep - 21:39 | |
| Aux creux de vos lèvres, ce n’est point une macaronée que chante ma plume, mais de religieux machicotages pour la macle de votre blason. Elle se fera langue bientôt et son madrigal vous remerciera d’exister et de la faire vivre. Un baiser. La suave rencontre de nos palais macroglosses, princiers, rares, précieux. Enlacement. Nos corps macroptères s’envelopperont d’une chaleur madéfiant nos endroits les plus secrets pour les unir. Au sortir du baiser, ma plume boit l’encre qui sourd du creux de votre mahure, pour nourrir la sienne d’autres mots : Mordillement pour la peau de votre épaule, chaude, chaude, chaude, succion pour celle de votre cou, douce, douce, douce, bien précieux, rare, religieux, mainmorte inaliénable, havre nu sans maintenon ni amulette. L’adjectif féminin singulier gourmande est pour la saveur malaire des rondeurs de votre visage et dont le suc malique rend mes mots magnifiques. Le qualificatif mamillaire est pour vos seins, vers lesquels la prose rose de mon stylet voudrait oser aller derechef. Mais il revient pourtant à votre chef pour encore en honorer la douceur… Il veut écrire poignée pour vos cheveux, mais son encre trace manipule sur votre impérial vélin à l’endroit de l’opulent ornement de votre front, puis douillette manille. C’est celle de mes doigts caressant la fontanelle scellée par le temps, mais vibrante sous mon titillement. Puis il y a votre nez… Il est pour ma plume manie à définition nouvelle : Appendice adorable sur figure de peau utilisée en magie rose pour opérer les envoûtements. Son souffle est une manne de première qualité, il représente le mannequinage de votre édifice corporel dont l’absence aurait peut-être changé la face de son monde de maintenant. "Oui, mais il existe" écrit-elle. Il est morceau de vous, choisi, rare, précieux d’où me viennent les précieuses effluves de votre respiration, témoins de vos émois comme le sont aussi vos yeux. Oui, j’aime ces deux mansionnaires de votre église intérieure où ma plume entend les orgues amoureuses de vos pensées , précieuses, rares et lorsque vous fermez leurs mantelets ornés de cils sous la caresse de ses mots, elle peut en trouver de nouveaux et pour d’autres morceaux de choix, d’autres parcelles de prix, d’autres rares domaines… L’encre, par le marchepied de votre menton, mène mon calame, à travers la douce marceline de votre joue, vers votre oreille : il est alors maréant ou amoureux margaritifère pour y inventer des murmures nacrés, des mots-perles cachés et pour mordre votre lobe enrobé de voluptueuse margarite. Vous en margottez et entrouvrez vos lèvres dans un soupir. Votre bouche se transforme en mariée, en noctuelle, rouge lichénée murmurant d’aimantes onomatopées. Ma plume nomade est en émoi et parvient, par les replis de votre visage, de monts en vaux, comme le ferait une maringote dans les chemins creux et tortueux, à votre front. Oui, j’aime vos sillons sur lesquels la frange forme la pointe de votre marmotte noire ! Ma plume sent marner, derrière, la marée de vos sentiments, désirs, et plaisirs. Elle y marouffle une toile de mots doux, rares et précieux. Elle y matache les couleurs de mon amour en arc-en-ciel majestueux et votre souffle la pousse vers votre nuque, que vous courbez pour y recevoir, sous la matasse, un baiser, une caresse, une chatouille, un doigt de tendresse, une pincée de délicatesse, un zeste de cette douceur inconnue du reste. Elle y écrit : "Ô, céleste matinage ! Ô, divin maton de la naissance de votre chevelure !"… Il l’emporte, par les creux et les bosses de votre colonne… Son encre, bleu méconium que lui a offert notre fleur rouge, y déverse son flot rare et précieux. Fou est celui qui mécroit à la suavité de cette promenade des mots sur le sable de votre dos, vers la médiation des astres sphériques y culminant. Ma plume devient mégamètre et mège de votre campagne en suivant le doux chemin menant tout droit de votre nuque à vos pieds. La mégie de ma plume fait son œuvre en blanchissant la peau délicate de votre creux de reins, puis nourrit de mellite les deux mélonides du bas du dos... Du haut de ces ménisques rares et précieux, elle descend pour glisser sur la mère laine de votre jambe jusqu’au mentonnet. Touchant au but de l’étape, elle écrit pour ton gros orteil, qu’elle atteint après une caresse du péroné, de l’astragale et du calcanéum, interloqués, la locution doux équilibre. Par l’autre jambe commence la nouvelle randonnée vers votre toison, guidée par le tourbillon étoilé de votre mésomphale. Entre la tige et la racine, en haut du giron soyeux, rare et précieux, elle caresse votre mésophyte, sur la route de votre mésothorax soutenant vos ailes et orné de dunes précieuses et rares. Lorsqu’elle emprunte le sentier de l’entre-mont, les deux bouts de vos seins, coquins et métaboles, deviennent petits rochers roses sous l’action infiltrante de l’encre bleue, en une délicieuse métasomatose. Ils demandent à ma plume, soudain prise de métromanie, d’accrocher un acrostiche à votre secrète ouverture. Elle s’exécute sous leur gourmand murmure :
Plume coquine, allez, prends donc mon microlite ! O, titille, veux-tu, mon micropyle ouvert Et fais monter en lui la miellure ! Excite, Mon ru bleu, mignon suc, mon pistil découvert ! Entends-tu, ô stylet, le concert des minimes
Venant de mon tréfonds ? Ô, viens à mon minon ! Accroches-y des vers les caressantes rimes ! Gourmand calame, écris en moi, ne dis pas non ! Inscris, doux miquelot, tes mots en ma chapelle, Ne néglige aucun Saint, moitis-moi, ne crains rien : Avec tes mots d’amour, tapisse ma venelle, L’encre des vers coquins au moly fait du bien !
Autour du cou de votre monandre orchidée rose, ma plume accroche le mot orgasme. Les spasmes délicats de votre ventre font des vaguelettes dans son encre et un zéphyr dans la forêt de votre mont, ô Vénus dénudée ! Et l’antre monanthe de votre corps de femme rare et précieuse, s’ouvre, attendant la mondation de mon verbe… Aimer sera celui-là. Ma plume vous fait son amour, mondifiant votre tréfonds de jadis des pellicules ridicules, néfastes à votre pleine jouissance, indésirables monilias. Vos cuisses rappellent ma plume câline et coquine en leur prison dorée, adorée, ô, belle femme ! L’encre pour vous jamais ne tarira et toujours bénira votre plante monocarpe. Votre monodie d’amour enchante mes vers, ressuscite leurs rimes osées, leurs hémistiches rosés, leurs césures natures, rares et précieuses, pour vous, en un monstre inventé. Ma plume se délecte de la montaison de vos sucs féminins et de l’enlacement de vos jambes. Oui, mie jolie, j’aime votre mont-joli, votre moraillon rose... Mais, qu’y puis-je ?… "Rien" me chante le pavot. Ma plume, moratoire, quitte votre indicible palais pour mieux y revenir et parfaire votre plaisir. Sur l’étoffe de votre ventre, elle poursuit son amoureux mordançage et sent, sous son or qui glisse sur votre peau, vos émouvantes mordications internes. Elle a hâte d’enfouir sa tendresse dans votre toison morelle, là-haut, pour atteindre, derrière votre frontal, un peu de votre âme ! Au fur et à mesure que, sans mesure, elle arrose la peau de sa prose rose, celle-ci guérit de sa morphée des jours, des mois, des années d’antan et même d’aujourd’hui, passés à rechercher l’introuvable motion pour votre tulle précieux et rare… "Regarde, vous chante le pavot, ça y est ! Sens moucheronner ces mots, happant les insectes d’avant, ils sont pour toi !" Votre mouille, en bas là-bas, dans la prairie brune, voudrait s’emplir de l’encre de la plume. Patience… Celle-ci veut mouler, avant d’aller vers votre moussillon, quelques vocables agréables pour le reste du corps. Sur le mullequin de votre épaule, rare et précieux, ma plume dessine une hyperbole et vous frémissez de toutes vos branches multicaules, de toutes vos muscinées. Sur votre parchemin sans musette, ma plume se régale et revient à votre joue. Ô, savoureuse pomme d’amour ! Elle en joue un menuet de substantifs musicaux : Anacrouse pour la rase pelouse de votre aisselle, que vous avez transformée en éteule odorante du parfum de la féminité, blanche pour votre blanche surface, adorable et mutique, musique pour la myosis de votre œil, seulement intoxiqué par mon amour inoffensif, symphonie infinie pour vous, toute entière ! Toute, de la tête rare à forêt capitale et luxuriante aux pieds à phalanges précieuses et délicates. Toute, d’est en ouest, du bord de vos océans de peau à votre centre délicieusement mytiloïde…
Dernière édition par gepetto le Mer 19 Nov - 23:38, édité 1 fois | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 0:10 | |
| Très bonne idée que ces photos, gep, des photos d'une qualité et d'un moelleux plein de sensualité ! J'ai du mal à suivre tant de subtiles délices, mais je m'accroche. Poésie pure, même sans tout comprendre, loin de là, je me berce gentiment de tes mots chuchotés. Et on est déjà à M... j'attends le X avec curiosité, j'avoue. | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 9:10 | |
| Bonjour ma "Grande" ! Les photos ne sont pas de moi... Je me dis en écrivant et en corrigeant le premier jet, que le sens des mots n'est pas si important en réalité... J'ai oublié le sens de certains d'entre eux, d'un texte à l'autre, mais la plume vagabondant dans cet aphabet rare et précieux s'en sort, je crois... Rendez-vous au X !!! bises | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 9:46 | |
| Ô lèvres précieuses préservant des marées en roses nables. Sur eux que ma plume calligraphie les verbes entrouvrir, écarter, admirer, caresser, lamper... Pour qu’elle savoure mieux son amoureuse promenade linguistique et linguale, rare et précieuse, vous avez élevé pour elle un narthex avec votre corps… "Quatre-pattes soumis" dirait le reste des auditeurs pénitents qui n’ont jamais entendu les féminines voix intérieures… Ma plume est revenue à votre nancelle belle et envoûtante en suivant la pente de la colonne, de haut en bas, pour faire une géante de ta naïade, que d’autres voulaient naniser, délaisser sous votre féminin et doux, rare et précieux nasitort. Quel tort ! Elle est revenue à vos voiles, roses de nébules, par la naville d’entre vos fesses offertes à sa caresse et par leur nélombo d’Asie, étoilé. Je sais qu’il est bien le lotus sacré des Anciens. Elle est revenue donc à votre orchidée némorale, entre les cuisses, par le dessous de la précieuse et rare voûte formée par tout votre corps. Votre cou lui a donné pour encre son néodyme exquis. Elle en a écrit cinq vers dédiés à la néoménie :
Ô, lune, attends le mot doigt. Il ne fera plus froid Dans ta nuit : Plus d’ennui Désormais pour toi.
Votre épaule fut un indicible reposoir, un temps… Et vos seins, en divins stalactites, l’ont revigorée, goutte à goutte, grâce aux néphrites rosés de leurs bouts. Ô, sublime caresse ! Elle trouva sur votre ventre devenu plafond du sanctuaire, plus doux que jamais, plus précieux que jamais, plus rare encore, des neumes non encore entendus. Vous les chantâtes avec elle, à l’unisson, en cantate harmonieuse et vos yeux ont nicté sous les paupières mi closes lorsque ma plume, sous la voûte, frôla votre nigelle, vos divins cheveux de Vénus ! Ô rêve, ô plaisir, ô envie, ô amour ! Elle y est revenue par les cuisses, par le doux sentier menant du genou à la fesse, par votre nochère, chère faille, céleste césure, divine fêlure, rare et précieuse… Elle y est revenue par les bras soutenant amoureusement la basilique et par les mollets dont elle a nopé la soyeuse étoffe. Plus de nœuds sur votre peau, sur vous toute entière, de la tête aux pieds, d’est en ouest, de la grève à l’ilet central et au nuculaine mystérieux, rare et précieux. Et ma plume, en brodeuse amoureuse, a nué vos tissus rares et précieux. Mainenant, vous suez... Vous offrez à ma plume une nunnation de plaisir et votre anatomie, de nouveau allongée, ouverte, offerte, nue, féminine, divine, entre en nutation.
Dernière édition par gepetto le Dim 30 Nov - 22:25, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 14:29 | |
| Ô, oui, ma plume obombrera toujours vos richesses ! Elle obsécre les dieux de l’Olympe féminine rare et précieuse, les dieux des monts vénusiens. Elle écrit l’octateuque de son "Testament Actuel":
" JVADPEC" *
Livret premier : L’œil et le nez…
Ocelle à facettes ! J’y vois la foudre, le tonnerre intérieur, né du premier regard et j’écris le mot "COUP"… Au cœur, dans le mille, chant immédiat de l’octavin et rare et précieux octillion d’étoiles ! Par le nez, s’enfuit un souffle de plaisir, pour me rejoindre, un zéphyr de désir, un autan de soupir, une note de musique sacrée… J’odore le mot amour, le vocable œil, aux sens rares de son terme, bourgeon du confondu qui point au cœur des feuilles, relief de la lettre, petite ouverture dans une perle précieuse, trou pratiqué à la partie supérieure de la verge de l’ancre pour y passer l’organeau reliant, enfin, l’esquif en perdition à la grève secourable… Ô pierre ollaire qui respire, qui inspire en m’inspirant, doux ombon qui soupire et que mon encre tapisse de caresse à l’onciale initiale !
Livret deuxième : Le lobe et la joue…
Bonbon rosé, paroi orbe et véloutée, orgages sous le front… Tout devient empourprement sous la caresse de mes mots ! Ornithogales pyramidaux, épis de la Vierge, transmettant à la cuisse l’effet de mordillement, je vous aime ! Et toi, orseille de l’oreille ornée ou pas, pour ta saveur otique… ** Je Vous Aime De Pieds En Cap.
Dernière édition par gepetto le Sam 6 Déc - 14:24, édité 1 fois | |
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