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| Précieux et rare abécédaire | |
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Auteur | Message |
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gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 19:25 | |
| J’aime partout votre moelleux, paix de la peau précieuse et rare, pour le baiser que je pose sur votre velours rose… "Pax vobiscum !"
Livret troisième : La bouche et la langue…
Pour le derrière de vos dents, qui en font une palanque, lorsque votre sourire trouve sa palingénésie, ma plume écrit un palinod au palais appelant son palotage, doucement, tendrement, amoureusement, au rythme langoureux, rare et précieux, de vos clignements palpébraux. Ô, sanctuaire rose du baiser, chapelle ardente aux dents de nacre, réceptacle de ma chaleur intérieure, lorsque ma plume y écrit ses mots étoilés, à la pansélène. Ô, cavité où se mélangent nos sucs amoureux en une divine paracentèse, je t’aime ! Ma plume, de ta douceur, serait prise de paramnésie, si tu n’étais là pour guider son rêve parmi les biens paraphernaux que tu lui laisses. Ma lèvre, sur la vôtre est atteinte d’une délicieuse parésie, précieuse et rare, lorsque l’amour devient pas-d’âne et qu’il guérit nos hiers par l’union de nos bouches entrouvertes, offertes, découvertes, expertes dans le partage de la saveur de nos langues. Oui, je t’aime, toi, rose passe-corde tournant sans limite autour du mien et réchauffant mon palais devenu celui d’un roi-soleil. Ma plume écrit l’adjectif éternel à la suite du subjonctif du présent baiser… Ô, plaise à Dieu qu’il le soit !
Livret quatrième : L’épaule et le cou.
J’ai découvert d’exquises passe-gardes, où ma plume peut se reposer, une payelle où elle puise votre sel, rare et précieux, pour l’incorporer à son encre. Lui vient alors, par son bout doré, une oraison alexandrine en acrostiche :
Était-ce un fait divin que cette découverte ? Pégomancie en ciel que cette plage offerte Aux mots et leurs soupirs musicaux, précieux, Un rare péperin, un nuage des cieux ? Le péricarpe doux d’une céleste pêche ? Elle est un reposoir ! Elle est mienne il n’empêche !…
Sous l’édifice du menton, ma plume puise dans votre péridrome la chaleur de ses mots. Il n’y a point d’os ni de périoste, mais une autre membrane fibreuse, douce, soyeuse, envoûtante, précieuse, aimante, rare… Votre cou attire le petit vocable bisou, diminutif mais non diminué ni dénué d’amour d’amant aimant de l’amante aimante. Cela, même si le reste en raillerait le prenant pour périssologie, ma plume aime l’écrire et l’écrire encore. En perles fines, autour de lui, sans rivière, collier, chaîne d’or ni fard, elle fait naître de l’encre bleue le mot suçon. Elle y pernocterait bien sous toutes les lunes dans la sublime perspiration de la moelleuse surface ! Elle en deviendrait un tendre pèse-esprit de cette diurne liqueur !… "In nomine espiritu tuo".
Livret cinquième : Le dos et les fesses.
Au-dessous du pétase, ailé comme celui d’Hermès, de la toison noire, s’étend un parchemin, une feuille dont la nuque est le pétiole et dont le petit-deux est l’horizon sucré, soyeux, précieux, la bordure rare et vallonnée. Sous ce vélin impérial, ma plume, de ces mots coquins et doux provoque une agréable phlegmasie, à en croire les frémissements qui le parcourent au fur et à mesure qu’avance ma plume vêtue de verbes et d’adjectifs phlogistiques… La colonne devient phragme, car votre dos est aussi un fruit dont mes lèvres se régalent, en attendant d’atteindre, au bout de ce phylactère, vos douces, soyeuses, blanches, rares, précieuses physalies... Le creux de vos reins est un pistolet et ma main y fabrique le papier pour ma plume et pour vos fesses qu’elle caresse avec délicatesse, rare tendresse, précieuse noblesse... Le plain parchemin, sous la plaine de mars de ma paume, rosit de chaque côté du plaquis de votre tendre écorce, jusqu’à la platière que forme le haut de votre jambe. Et ma plume coquine est doigt soudain, doigt écrivain, plectre donnant naissance au vibrato de vos hémisphères, poète longeant le lé de votre césure en lui offrant les siennes :
Ô faille de l’amour, chaleureuse poitrine, Orifice divin à beauté féminine, Polychreste et suprême, Je t’aime !
"Mulierem unam amo, ergo sum"...
Livret sixième : Les bras et les seins.
La polydipsie de mon calame est à la mesure de la soif d’encre de votre peau et de ses mots qui n’ont de cesse de l’honorer, du front au nez, du menton au cou, de l’omoplate à la fesse, du giron au peton. Ils rendent grâces ici à la fois à la peau de vos bras, rare lierre aimant circonvenir mon tronc, et à celle, délicate et précieuse, de vos mamelles pommetées de petits appendices. Ma plume y dépose ses ponces, de l’épaule à l’ongle pour les uns, de la douce base au sommet orné pour les autres… Enlacement savoureux ! Contact de déesse ! Vos biceps autour de ma taille à pot d’écolier !… J’apprends la douceur féminine, la chaleur du serrement, habillé de pou-de-soie, l’agréable, rare et précieux poule de vos doigts, incrustant à jamais sur mon dos ses amoureuses empreintes. J’y apprends le doux métier de pressier. Vos seins m’enseignent la prisée et le lent proème dont votre féminité a besoin. Avec soin j’exécute, en volutes, ma protase amoureuse sur vos pseudo-rubis… Votre corps entier, en purette, s’apprête, en parchemin rare et précieux, à accueillir mes vers, sortis de mon putois. Il est en pyrexie, tout comme vos seins sous ma main et vos bras autour de moi !… "Corpus sanum unum amo, mentemque sanctam unam."
Dernière édition par gepetto le Dim 7 Déc - 12:34, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 21:12 | |
| Livret septième: La cuisse, le mollet, le pied...
Sous le quarantain des "arrondis" de votre dos, d’autres rondeurs attendent mon stylé stylet. Il y dépose, sans quayage, sa cargaison de mots roses, rares et précieux… Il possède, en ses cales pleines, la quenouille pour la cuisse où il glisse son délice par l’une des quenouillettes, pour en queurser la peau. Vous quintoyez comme le sanglot supérieur et beau d’une clarinette… Ma plume a la féminine quiosse pour votre mollet rebondi, doux, précieux et rare...
Dernière édition par gepetto le Lun 8 Déc - 18:34, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 21:24 | |
| Livret septième (suite et fin).
Du rabattage amoureux de ma plume stylée, qui se veut sans faute de calame, vous souriez, là-haut, sous vos sourcils rabdoïdes… Elle sert l’adjectif racémifères à vos pieds, où elle rachève sa caresse. Au rain de vos cheveux, sur le front et sur la nuque douce, vous transpirez. À la ramière de votre buisson ardent, rare et précieux, vous suintez… Est-ce un appel du pied ? « Hic pedibus cum jambis ibit ! »
Livret huitième: le ventre et l’antre...
Les derniers versets de l’octateuque, huitièmes, sont comme le ciel semblablement qualifié, celui qui n’existe que rarement. J’y suis marin, il est rance océan, rare et précieux, comme votre ventre. Son centre a été jadis soumis au raturage naturel et porte une rayère mystérieusement ronde. Mon doigt y court pour façonner l’ardoise blanche en amoureux rebatteret. Il recoche la douce surface et ma plume place dans le tourbillon solaire et central, rare et précieux cratère, les mots mystère et grandeur. Régalant galamment l’étoffe délicate, ma plume fait de votre abdomen amène un petit acrostiche aux pieds reniqueurs :
Voici mes vers, mer prosodie, Et mes pieds rares et précieux. Non, ne crains point leur reverdie Tellurique, elle vient des cieux ! Rhodoleuques vagues, je m’ancre En vous et votre eau est mon encre !
Ce traité de tendre et rose rhodologie, ma plume le termine en apologie, en hymne de mots et rimes à la rimule ornée de frisettes, parfumées de votre rob féminin, moussant de plaisir des syllabes et des pieds, rares et précieux, à votre robine mutine qui se perd dans une forêt, à la rose rotacée de votre rose luth, rostelée par un mystérieux rubis... Je bénis d’adjectifs et substantifs sucrés, secrets, sacrés le routin câlin : rubacelle est votre pierre, précieuse, rare… | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mar 30 Sep - 22:02 | |
| Au-delà du sablon de votre ventre et de son sabulaire buisson, l’adjectif est sacculiforme pour votre grotte, cette rose salanque, où j’aime rêver ma poésie ; salière en sort pour ma plume et saponine pour le flux montant de vos stalagmites... "Semper amabo tuum reginae montem Venerisque templum."
J’aime également que ma plume décrive et noie de son encre vos rondeurs sarcocarpes et vos sarrancolins, lorsque, nos soupirs ayant levé l’ancre vers un autre lendemain, vos mains recouvrent à nouveau de leurs soies, tissus et dentelles votre nudité, pour mieux la lui garder. Une frêle guipure cache bientôt votre satyrion qui conserve en lui l’odeur sauvagine du féminin, rare et précieux humus que vous offrîtes. Deux sauve-rubans entourent soudain vos deux seins, dont les scutelliformes centres tendent encore leurs roses dômes. Le coton protège désormais vos séléniques, précieux et rares seuils. Mais ils ont toujours le souvenir de mes mots les caressant. Ô, infini sidérisme d’une plume ! Vos cuisses sigilées frémissent encore, là-dessous, de l’empreinte des vers servis hors de leur calice... Une blanche toile voile bientôt votre ventre et son îlet au centre, votre dos et sa colonne le long. Mais ma plume aux musicales syllabes se solacie du tremblement d’amour qui demeure, là où elle les honora de ses mots rares et précieux :
Tremblez, tremblez toujours, ô vous, divines plages. Je garde pour demain d’amoureuses images. Pour protéger vos pieds et les conserver en vue d’une prochaine union, deux solerets de cuirs les ont chaussés. Les tarses, au-dedans, se remémorent le mordillement délicat de mon calame et les talons la caresse que l’encre bleue réserve chaque fois à ces doux sommiers de la voûte plantaire. Les gants recouvrent maintenant les souris de vos mains, une laine vos bras, une écharpe votre cou et vos épaules. Mais le tout n’oubliera point de sitôt les consonnes spirantes de tantôt. Il est l’heure de l’enlacement et du mélange des laines. Ma bouche se mélange également à la vôtre, restée nue, pour lui transmettre le souvenir de la stéréologie que ma plume vient d’offrir à travers le stéréorama de votre corps rare et précieux et maintenant caché. Restent vos cheveux où mes doigts s’enfouissent, vos yeux qui me donnent leur délice, votre strobile nasal qui soupire dans mon cou, votre front où ma plume grave son "Je vous’aime", en diadème d’amant pour l’amante, votre oreille et son sensible suage où est encore écrit le titillement dental et de transe mêlé, qui forma des cratères amoureux sur votre peau. Ma plume sent une nouvelle fois, sous le tissu, frémir votre cuisse. Cela suffit au bonheur de son encre. C’est le sucre qui l’accompagne dans les coulisses… Sous vos parements, la transpiration, venue du tréfonds, recouvert mais toujours aussi précieux et si rare, est comme une superfusion pour le présent billet doux. Ma plume y aurait bien écrit cent quinze surates et même plus encore, s’il eût été Coran ! Le pavot sourit sous sa rouge cape. Il sait qu’un petit coquelicot de sa famille lui succèdera en un nouveau mai, au terme de la surculation. Celle-ci sera aussi celle de l’amour nouveau, entier, vrai, précieux et rare. Il sait, l’incarnat coquin, que sur la mer d’encre, ma plume qui vient de surjaler l’ancre, fera demain naviguer le frêle esquif de ses mots entre vos syénites, de pieds en syllabes, de syllepses en images, de plages en vers. Elle retrouvera votre sylvie merveilleuse, soyeuse, pulpeuse, moelleuse, fleurie, ravie et vos dunes, vos lagunes, les unes plus rares et précieuses que les autres, loin de la synarchie d’un reste mécréant… Loin, très loin, haut, très haut, il y aura le ciel huitième, la plage d’une île inventée, ici ou là. Il y aura une symbiose des organismes, pour revivre, une symphilie fantastique… Nos deux mains, un lendemain, un surlendemain et un demain suivant, seront quatre, serrées, pressées, empressées, syndactiles. Nos mots, par la plume amoureuse, trouveront leurs synérèses, rares et précieuses, gracieuses Ainsi est le synopsis de l’histoire… Viendra la syzygie !
Dernière édition par gepetto le Mar 9 Déc - 10:16, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 1 Oct - 9:43 | |
| "Ô, pavot, dit la plume, fais de moi, pour cette nouvelle lune, précieuse, lumineuse et rare, un marteau d’imprimeur pour taconner sa composition, taillerolle pour que je puisse, non pas tondre mais caresser le velours de sa cuisse, une olle de talipot, pour décrire ses mers, ses déserts, ses oasis, ses fleurs, dans un nouvel et prosaïque acrostiche et peut-être même poétique…"
Et le petit coquelicot, rare et précieux qui lui répondit :"Voilà, Ta nouvelle encre est ma neuve sève, couleur de mon pétale :
Rose ! Fais-en donc un tapis sur ton papier, de roses pensées. Elle est de nouveau à effeuiller, ta tardiflore, avec passion. Vas-y." Et mon calame fouille vos cheveux, puis va à l’oreille. Imperceptiblement, un désir de nudité sourd de ce mordillement Et l’invite à défaire vos tendines, pour découvrir terrasses Nues de vos petites pierres précieuses, thalassiques étendues, Tellement rares thalles supérieurement soyeux... Quelle théophanie !
L’enlèvement par ma plume aimante des étoffes, soies, guipures Et cotons provoque une agréable thermogénèse, qui la nourrit.
Le gant lui tend la main, le foulard lui offre le cou, puis l’épaule Et le corsage lui donne votre sein, qui reste, malgré son sage toilage Noir, tapissé de tire-cendre, puis votre océan ventral, puis votre Désert dorsal à colonne, que barre encore la tire-veille sombre. Et puis les chausses donnent vos pieds, les haut-de-chausses vos Moelleuses jambes, entre lesquelles, je devine, sous la dentelle Aguichante et noire, le mont tomenteux, précieux et mystérieux. Il espère, tel un arbuste à transplanter, racines sous tontine, un Nouveau transport vers les cieux huitièmes, après effeuillage
Des noires corolles… "Beaucoup" murmure ma légère plume, En découvrant les seins… "Passionnément", soupire-t-elle en
Libérant le précieux bois rare, où serpente la tortille du proche Amour. Ô nudité ! Ô pittoresque féminité ! Ô mer ! Ô lune !…
Pourquoi le reste affuble-t-il du nom de touc le bel équateur de L’astre dorsal, ce tourteau divin, trapan de la "chapelette", Escalier céleste vers les cieux précieux, rares, les huitièmes ? Il est complètement fou !… Ma plume lui jette un trébuchet. N’ayez aucune crainte, c’est une trope et puisqu’il ne sent rien, En son ignorance, je le laisse et ma plume continue de rêver dans
La troposhère vers vos sphères douces, rares et précieuses… Un élan l’élève encore plus haut. Et elle atteint la pleine lune Nouvelle, belle, qui l’ensorcèle, l’interpelle, l’appelle. Elle sait : Entre ses quartiers, votre mignonnette tropinote attend mon lai !
Dernière édition par gepetto le Mar 9 Déc - 23:00, édité 1 fois | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| | | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 1 Oct - 10:03 | |
| Emportée par le flot de prose rose coulant vers votre doux valat ma plume, sous l’orage d’amour l’arrosant, court à votre fleur dénudée. Elle ne sait si elle est le vaccinium du muscari que le peuple dit chevelu, précieux vaciet portant airelle myrtille, ou bien la rare vaillantie, rubiacée croisette velue, mais elle est attirée, irrésistiblement vers votre velvote, au bord du champ de votre ventre nu, non encore valendré par le feu qui monte en son intérieur. La caresse longitudinale de ma plume, bien qu’attirée par votre désir vernal, remonte, remonte, tandis que monte votre féminine chaleur et que vous vous couchez pour mieux en recevoir la douceur. Ô, suave verse de vos blés ! Elle est à votre vertex et y baise votre front, y longe le nez d’où naît un soupir entre les vibrisses, y tisse sa toile, vibrante de mots rares et précieux pour votre joue et votre menton. Elle est dans le cou pour le vivifier, au sein pour activer la combustion et l’érection du téton. Au milieu de votre lac blanc, majeur, rare, précieux, câlin, moelleux, divin, elle titille le volet coquin et devient vrillon mignon tentant d’atteindre le secret scellé à jamais en vous.
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| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 1 Oct - 14:59 | |
| Vous vous tortillez amoureusement. Vous m'appellez à ton orchidée. Ma plume fait l’amour à sa wardite rose. Au beau milieu de la weissie de vos rochers Ils sont baignés de votre musc. Il est précieux et féminin, rare !...
Le coquelicot descendant pavot, rougit de plaisir. Il est devant la xylographie osée de mon calame... Votre âme de violon renaît par ses mots en xylose. Il ose un tutoiement...
Mon rare et précieux amour De A à Z À devenir troubadour C’est toi qui m’aide ! Ce court virelai du jour, Je te le cède, Fi de la loi qui obsède : S’il est épris D'une liberté d'aède, C’est que le prix Du vers à rime non raide Tu m’as appris.
Ma femme rare et précieuse, De poupe en proue, Je puis être à jamais une yeuse, Grâce à toi, je vous l'avoue, Ou ypréau à branche heureuse ! Sur l’ylia, Venant de ton volcan soyeux, Oui, il y a De l’yttrium rare et précieux ! | |
| | | gepetto Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 76 Signe particulier : Néant et Rêve Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Mer 1 Oct - 21:53 | |
| Grignota le bec du calame Vos pores un à un, ma Dame, Tel des grains de zéa ! L’éclat de vos deux yeux, Tendres méats, M’offrit leur zéolite Et puis ensuite, De Z à A, Vous m’apprîtes la zététique : Ô, magnifique Rare et précieux concordat ! Ô, la magique Saveur qu’en l’instant m’accorda Votre poudre zinzibérine… Oui mais je ne vous aime pas Que pour cela !
Ô femme, rare et précieuse, souffrez ici que j’en termine par un chant de zizi, comme un passereau passant au dessus de l’orée de vos bois… Le bruant, pardonnez-le, vous dira « TU »…
Je t’aime pour ton murmure, quand ma plume te parchemine. Et quand tu ris fort ou que tu zinzinules, en oiseau rare, Je.
T’aime de haut en bas, avec ou sans bas noirs sur la jambe,
Avec ou sans plumes sur ton sein de colombe, car au-dessous, Il y a ton cœur ! Il ne bat pas seulement, lorsqu’amoureux, je Mords ton lobe, mais aussi quand tu cueilles mon vers simple Et ma rime non riche, sans triche. J’aime tes deux bras autour
De moi, zoniformes, rares par leur enveloppante chaleur douce Et précieux par leur serrement. Je t’aime pour ton simple regard
Attachant, pour ton nez exhalant ta vie, pour ta joue sans fard,
À couleur de zoroche et quand tu souris tendrement, pour tes
Zygomas, empourprés ou pas.gepetto | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire Jeu 2 Oct - 0:46 | |
| J'ai eu mon X ! Et quelle fin délicieuse et émouvante. Quelle chance d'être aimée ainsi, surtout quand on est célébrée de cette façon si rare. Merci Gep' de ce voyage | |
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| Sujet: Re: Précieux et rare abécédaire | |
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| | | | Précieux et rare abécédaire | |
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