La belle étrangère

Mais c'est délicieux, je suis sûre que gep' va adorer !
Par contre, le mot "CD" sur la dernière ligne m'a choquée, trop de modernisme dans ce terme pour cette ballade au toucher suranné et délicat de dentelle ancienne.
Mention spéciale pour : "Moi j’émietterai des étoiles drolatiques
En un spectacle pour elle seule…"

oui, Constance, ce CD choque, mais "le CD s'est tu" fait une belle musique et je n'y ai pas résisté...il fallait bien aussi revenir à la dure réalité. Merci de ta lecture.

Le CD choque et je trouve cela trés bien, en effet.
C'est ce qui donne à cette rencontre tout son charme suranné.

Une rencontre sur une route de chanson, et quelle route!
CD, pas "poètique" certes mais c'est un CD aujourd'hui, fini les "disques"...
Mais le voyage ne fait que se préciser. Je ne pas trouve ça "suranné" du tout; moi!
J'y trouve un écho du "Pélerin de Compostelle".

je vous propose une autre version plus chanson:





Elle est sortie d’Albeniz

La belle Béatriz

Sur l’air de Mallorca

Elle est sortie d’Albeniz

Douce éphémère au charme poison

En une overdose

A sévi la rose

Sur le papillon enivré

En une overdose

Les cordes sonnent et leur vibrato

J’irai à pied vers Santiago

Au hasard du chemin

Je la vois qui attend

Les cordes sonnent et leur vibrato

Là-bas vers la Galice

Nous marcherons d’un pas égal

Au hasard du chemin

Deux soleils en miroir

Et le soir, nichés peu importe où

Là bas vers la Galice

Nous parlerons

Elle de sa voix gaïta

Moi j’émietterai des étoiles drolatiques

En un spectacle pour elle seule

Deux soleils en miroir

Nous parlerons…

Nous n’irons pas plus loin,

Le vibrato s’est tu, sans lendemain.

Oui une histoire venant d'une musique sensuelle mais je vois aussi une histoire venant d'une fresque picturale captivante, un tableau de couleurs chaudes et de voyelles chantantes. J'aime les soleils en miroir et les étoiles drolatiques.